Chemin temporaire de la citadelle de québec
En 2019, interpellé par les résidents de l’avenue St-Denis, le CCVQ s’est engagé à défendre leur quiétude face à l’utilisation abusive du chemin temporaire construit sur le glacis pour permettre la réalisation des travaux effectués sur les murs de la Citadelle de Québec. Le CCVQ s’oppose également à ce que le chemin temporaire, qui défigure le site historique, devienne permanent afin de faciliter l’accès du site aux véhicules de pompiers qui ne peuvent plus emprunter la porte d’entrée de la côte de la Citadelle.
Ce dossier concerne un chemin qui a été aménagé sur le glacis de la Citadelle à partir de l’avenue St-Denis, face à la rue des Grisons, permettant d’enjamber le mur donnant accès à l’intérieur du périmètre extérieur de la fortification. Le chemin permet à l’entrepreneur exécutant les travaux d’atteindre directement le chantier du Bastion du Roi sans passer par la porte d’entrée principale située dans la côte de la Citadelle. Ce chemin est supposé être temporaire pour la durée des travaux.
Le dossier du chemin temporaire de la Citadelle se divise en deux problématiques; la circulation sur le chemin temporaire par différents utilisateurs et la conversion éventuelle de ce chemin en accès permanent pour les véhicules d’urgence.
1. Circulation sur le chemin temporaire
a) Mise en contexte
Le chemin temporaire a été aménagé en 2014 et est utilisé par l’entrepreneur effectuant les travaux sur le Bastion du Roi, situé tout près. Il permet aux véhicules de livraison et à la machinerie lourde d’accéder directement au chantier. Le chemin sert aussi au Service des incendies de la Ville de Québec afin que les véhicules de pompiers puissent entrer facilement dans l’enceinte.
Les travaux sur les murs de la Citadelle ont débuté en 2012 et ne devaient durer que quelques années. En mars 2019, les résidents ont été informé par la Défense nationale que les travaux à la Citadelle se prolongeraient jusqu’en 2022.
Depuis le début des travaux, les résidents de l’avenue St-Denis se sont plaints auprès de la Défense nationale du bruit et de la poussière occasionnés par la circulation fréquente des camions de tous types. Les engagements pris par la Défense nationale pour corriger la situation n’ont jamais été respectés. Une intervention a même été faite auprès de l’administration municipale en 2017 en vain; le maire les renvoyant à la Défense nationale, gestionnaire du site.
b) Actions entreprises par les résidents
Exaspéré, en mai 2019, un regroupement de résidents s’est formé et a écrit aux médias afin de faire connaître la situation difficile dans laquelle ils vivent depuis sept ans, espérant que des mesures correctives soient prises en rendant public la problématique. Leurs récriminations sont les suivantes:
Pour appuyer leurs dires, les résidents ont documenté les problèmes identifiés avec de nombreuses photos et vidéos prises au cours des années.
Ce dossier concerne un chemin qui a été aménagé sur le glacis de la Citadelle à partir de l’avenue St-Denis, face à la rue des Grisons, permettant d’enjamber le mur donnant accès à l’intérieur du périmètre extérieur de la fortification. Le chemin permet à l’entrepreneur exécutant les travaux d’atteindre directement le chantier du Bastion du Roi sans passer par la porte d’entrée principale située dans la côte de la Citadelle. Ce chemin est supposé être temporaire pour la durée des travaux.
Le dossier du chemin temporaire de la Citadelle se divise en deux problématiques; la circulation sur le chemin temporaire par différents utilisateurs et la conversion éventuelle de ce chemin en accès permanent pour les véhicules d’urgence.
1. Circulation sur le chemin temporaire
a) Mise en contexte
Le chemin temporaire a été aménagé en 2014 et est utilisé par l’entrepreneur effectuant les travaux sur le Bastion du Roi, situé tout près. Il permet aux véhicules de livraison et à la machinerie lourde d’accéder directement au chantier. Le chemin sert aussi au Service des incendies de la Ville de Québec afin que les véhicules de pompiers puissent entrer facilement dans l’enceinte.
Les travaux sur les murs de la Citadelle ont débuté en 2012 et ne devaient durer que quelques années. En mars 2019, les résidents ont été informé par la Défense nationale que les travaux à la Citadelle se prolongeraient jusqu’en 2022.
Depuis le début des travaux, les résidents de l’avenue St-Denis se sont plaints auprès de la Défense nationale du bruit et de la poussière occasionnés par la circulation fréquente des camions de tous types. Les engagements pris par la Défense nationale pour corriger la situation n’ont jamais été respectés. Une intervention a même été faite auprès de l’administration municipale en 2017 en vain; le maire les renvoyant à la Défense nationale, gestionnaire du site.
b) Actions entreprises par les résidents
Exaspéré, en mai 2019, un regroupement de résidents s’est formé et a écrit aux médias afin de faire connaître la situation difficile dans laquelle ils vivent depuis sept ans, espérant que des mesures correctives soient prises en rendant public la problématique. Leurs récriminations sont les suivantes:
- aménagement d’un chemin qui défigure le glacis de la Citadelle;
- altération d’un site historique national faisant partie du périmètre du Vieux-Québec reconnu site du patrimoine mondial par l’UNESCO en 1985;
- perte de jouissance d’un lieu public (le glacis appartient à Parcs Canada);
- utilisation abusive du chemin par des usagers qui n’ont rien à voir avec les travaux (véhicules de livraison courante, militaires quittant les lieux après des évènements tels le Festival d’été et le feux d’articles, aire de stationnement lors d’évènement);
- bruit et poussière constants qui empêchent d’ouvrir les fenêtres des résidences en été;
- circulation de camions se prolongeant tard en soirée;
- bruit et odeur des camions faisant tourner leur moteur en attente pour circuler sur le chemin;
- difficulté par la Défense nationale de faire respecter la circulation permise sur le chemin temporaire;
- manque de respect de la part de la Défense nationale face aux nombreuses doléances des résidents du quartier.
Pour appuyer leurs dires, les résidents ont documenté les problèmes identifiés avec de nombreuses photos et vidéos prises au cours des années.
Cette action des résidents a interpellé le CCVQ qui s’est alors engagé à défendre leur quiétude face à l’utilisation abusive du chemin temporaire.
En juin 2019, dans le cadre du dossier de la pierre utilisée pour les travaux réalisés à la Citadelle, le CCVQ a informé Steven Blaney, député fédéral de Bellechasse-Les Etchemins-Lévis, de la situation vécue par les résidents de l’avenue St-Denis afin qu’il puisse intervenir auprès du Gouvernement pour faire respecter l’usage prévu au chemin temporaire, obtenir des informations sur son démantèlement pour que le site retrouve son état naturel et que les résidents retrouvent leur tranquillité.
Par la suite, les événements se sont précipités. Les médias électroniques ont fait des reportages avec des résidents sur les lieux du chemin temporaire.
c) Engagement de la Défense nationale
Le 14 juin 2019, le cabinet du ministre Jean-Yves Duclos a convoqué une rencontre à la Citadelle pour faire le point sur les travaux en cours et sur le chemin temporaire. Étaient présents à cette rencontre le CCVQ, le président du Conseil de quartier, le conseiller Jean Rousseau, quelques citoyens de l’avenue St-Denis et des représentants du ministère de la Défense nationale, du commandement de la Citadelle et de Parcs Canada. La Défense nationale a réitéré que le chemin temporaire avait été aménagé en raison des travaux pour faciliter la livraison de matériaux et la circulation de certains véhicules qui ne peuvent emprunter l’entrée principale en serpentin de la Citadelle ainsi que permettre l’accès aux véhicules de pompiers.
Mais, lors de la rencontre, il est paru évident que le dossier préparé par les citoyens de l’avenue St-Denis quant à l’utilisation abusive et non appropriée de ce chemin contrariait les militaires qui voyaient leur relation avec la population prendre une tangente négative. Le sujet fait maintenant la manchette des médias ce que n'apprécie pas les militaires.
Malgré qu’ils avaient déjà pris des engagements auprès des citoyens pour contrôler l’usage du chemin, ils se sont engagés à nouveau à prendre des moyens plus appropriés:
La Défense nationale s’est engagée également à faire une surveillance accrue par l’entremise des contrôleurs de la circulation de la Ville. Enfin, elle a précisé que le chemin ne pouvait être barré avec une barrière; le service d’incendie de la Ville les en empêche pour ne pas que cela perturbe leur intervention le cas échéant (voir vidéo jointe).
Après la rencontre, il a été entendu que le conseiller Jean Rousseau fera le suivi du dossier et sera l’interlocuteur principal entre la Défense nationale et les citoyens. De plus, les citoyens de l’avenue St-Denis ont été invités à poursuivre leur vigile pour voir si les moyens pris par la Citadelle pour diminuer la circulation sur le chemin sont efficaces.
c) Engagement de la Défense nationale
Le 14 juin 2019, le cabinet du ministre Jean-Yves Duclos a convoqué une rencontre à la Citadelle pour faire le point sur les travaux en cours et sur le chemin temporaire. Étaient présents à cette rencontre le CCVQ, le président du Conseil de quartier, le conseiller Jean Rousseau, quelques citoyens de l’avenue St-Denis et des représentants du ministère de la Défense nationale, du commandement de la Citadelle et de Parcs Canada. La Défense nationale a réitéré que le chemin temporaire avait été aménagé en raison des travaux pour faciliter la livraison de matériaux et la circulation de certains véhicules qui ne peuvent emprunter l’entrée principale en serpentin de la Citadelle ainsi que permettre l’accès aux véhicules de pompiers.
Mais, lors de la rencontre, il est paru évident que le dossier préparé par les citoyens de l’avenue St-Denis quant à l’utilisation abusive et non appropriée de ce chemin contrariait les militaires qui voyaient leur relation avec la population prendre une tangente négative. Le sujet fait maintenant la manchette des médias ce que n'apprécie pas les militaires.
Malgré qu’ils avaient déjà pris des engagements auprès des citoyens pour contrôler l’usage du chemin, ils se sont engagés à nouveau à prendre des moyens plus appropriés:
- limitation des heures d’utilisation du chemin de 7:00 à 21:00;
- utilisation du chemin pour des usages essentiels;
- utilisation de la porte principale pour tous les autres véhicules;
- installation de panneaux interdisant le stationnement.
La Défense nationale s’est engagée également à faire une surveillance accrue par l’entremise des contrôleurs de la circulation de la Ville. Enfin, elle a précisé que le chemin ne pouvait être barré avec une barrière; le service d’incendie de la Ville les en empêche pour ne pas que cela perturbe leur intervention le cas échéant (voir vidéo jointe).
Après la rencontre, il a été entendu que le conseiller Jean Rousseau fera le suivi du dossier et sera l’interlocuteur principal entre la Défense nationale et les citoyens. De plus, les citoyens de l’avenue St-Denis ont été invités à poursuivre leur vigile pour voir si les moyens pris par la Citadelle pour diminuer la circulation sur le chemin sont efficaces.
d) Bris d’engagement
Le 11 juillet 2019, photos à l’appui, les résidents de l’avenue St-Denis ont eu la surprise de voir des véhicules militaires blindés circuler sur le chemin temporaire pour entrer et sortir de la Citadelle. Ces véhicules n’étaient pas des véhicules d’urgence ni des véhicules affectés aux travaux. Ils participaient à une cérémonie se déroulant sur l’esplanades des parades. Ce geste allait à l’encontre des engagements de la Défense nationale pris à la rencontre du 14 juin et alimentait leur déception et l’amertume envers ce voisin corporatif. Les résidents l’ont fait savoir par écrit auprès des autorités de la Citadelle (voir photos jointes).
Le 26 août 2019, la Défense nationale a répondu aux résidents en invoquant les dimensions des véhicules militaires blindés pour justifier l’utilisation du chemin temporaire. Ces véhicules sont maintenant trop larges pour utiliser la porte principale en serpentin! Cette réponse soulève de nombreuses interrogations et des inquiétudes quant à la pérennité du chemin dit temporaire. Le lendemain les citoyens exprimaient leur désarroi dans les médias en accusant la Défense nationale de laxisme dans l’application des règles entourant l’usage du chemin temporaire. Dans le même reportage, le conseiller Jean Rousseau avançait que la Défense nationale avait perdu le contrôle du site (voir vidéo jointe).
Le 26 août 2019, la Défense nationale a répondu aux résidents en invoquant les dimensions des véhicules militaires blindés pour justifier l’utilisation du chemin temporaire. Ces véhicules sont maintenant trop larges pour utiliser la porte principale en serpentin! Cette réponse soulève de nombreuses interrogations et des inquiétudes quant à la pérennité du chemin dit temporaire. Le lendemain les citoyens exprimaient leur désarroi dans les médias en accusant la Défense nationale de laxisme dans l’application des règles entourant l’usage du chemin temporaire. Dans le même reportage, le conseiller Jean Rousseau avançait que la Défense nationale avait perdu le contrôle du site (voir vidéo jointe).
e) Actions entreprises par le CCVQ
Le 30 août 2019, une lettre du CCVQ paraissait dans Le Soleil pour exprimer publiquement notre appui aux résidents de l’avenue St-Denis qui ont dû à nouveau intervenir auprès des médias pour faire part de leur exaspération quant à l’usage abusif qui est fait du chemin temporaire. Le CCVQ rappelle l’engagement de la Défense nationale lors de la rencontre du 14 juin à corriger la situation et à s’assurer que la circulation sur le chemin temporaire soit réservée aux véhicules d’urgence comme l’indique l’affichage. Le CCVQ ne peut que constater que la situation n’a aucunement changé depuis et demande à la Défense nationale de respecter ses engagements quant à l’usage du chemin temporaire.
Désespérés, les résidents ont fait part de la situation à Catherine Dorion, députée québécoise du comté de Taschereau, afin qu’elle aborde le problème avec le ministre fédéral Jean-Yves Duclos.
Le 30 août 2019, emboîtant le pas des résidents, le CCVQ a écrit à la députée pour exprimer son incompréhension envers les autorités concernées (Défense nationale, Parcs Canada) qui laissent la balafre du chemin temporaire défigurer un lieu historique national. La présence des fortifications et la conservation de plusieurs ouvrages défensifs sont l’une des raisons qui a justifié l’inscription du Vieux-Québec sur la liste des villes du patrimoine mondial de l’UNESCO. Le CCVQ demande donc à la députée d’ajouter sa voix à celle des résidents pour intervenir auprès des autorités fédérales afin que le chemin temporaire soit démantelé après les travaux et ne devienne pas permanent.
Suite à ce courriel, le 12 septembre 2019, le CCVQ rencontrait l’attachée politique de la député Catherine Dorion à son bureau de comté pour discuter de la problématique du chemin temporaire et des actions éventuelles qui pourraient être entreprises par la députée. Quelques jours plus tard, profitant de la campagne électorale fédérale, la députée a envoyé une lettre à tous les candidats du comté afin de leur demander un engagement quant au respect de l’usage du chemin temporaire. Seul le candidat du NPD a rendu public son engagement.
Le 10 octobre 2019, le CCVQ écrivait à Mme Marie-Josée Savard, vice-présidente du Comité exécutif pour solliciter l’aide de la Ville afin qu’elle intervienne auprès de la Défense nationale pour que soient respectés ses engagements quant à l’usage du chemin temporaire.
Le 11 novembre 2019, le CCVQ a abordé le sujet lors de la réunion du Conseil de quartier. Les membres ont été très sensibles aux problèmes vécus par les résidents de l’avenue St-Denis. À la demande du CCVQ le Conseil a adopté une résolution appuyant les démarches citoyennes auprès de la Défense nationale et de la Ville quant à l’utilisation abusive du chemin temporaire et la crainte que celui-ci devienne permanent. Cette résolution pourrait être utilisée par les résidents comme élément supplémentaire à l’argumentaire justifiant les ajustements nécessaires.
Au cours de l’automne, les résidents ont cependant pu constater que la circulation sur le chemin temporaire s’était améliorée. Les responsables de la Citadelle ont semblé faire davantage respecter les consignes d’usage restrictif qui avaient été établies.
Le 18 novembre 2019, lors de la réunion du Conseil municipal, le CCVQ a demandé à Mme Marie-Josée Savard d’intervenir auprès du ministère de la Défense pour faire respecter l’usage exceptionnel du chemin temporaire afin d’assurer la quiétude des résidants. Le CCVQ a souligné que, même si les travaux sont réalisés en territoire fédéral, les problèmes sont vécus sur le territoire municipal. Mme Savard a répondu qu’elle avait pris connaissance de la lettre que le CCVQ lui avait transmise plus tôt en septembre. Considérant les inconvénients importants imposés aux résidents, la Ville s’est engagée à intervenir auprès des autorités de la Citadelle.
Le 2 décembre 2019, lors de la réunion du Conseil municipal, le CCVQ a appris que, suite à son intervention au conseil municipal précédent, la Ville avait écrit le 27 novembre aux autorités de la Citadelle pour leur demander de respecter les engagements pris envers les citoyens pour la circulation sur le chemin temporaire et de respecter la quiétude des résidants de l’avenue St-Denis. La lettre mentionne aussi les inquiétudes de la Ville quant à la permanence éventuelle de ce chemin.
f) Nouvel engagement de la Défense nationale
Durant l’automne 2019, le conseiller Jean Rousseau est intervenu régulièrement auprès des autorités de la Citadelle pour s’assurer que la Défense nationale s’engage à respecter la quiétude des citoyens.
Le 5 décembre 2019, lors d'une rencontre, la Défense nationale a mentionné qu’ils étaient conscients et déçus de la situation et se sont engagés à mieux contrôler l’usage du chemin temporaire. Celui-ci sera réservé pour les travaux de construction seulement et au passage du matériel militaire lors de cérémonies particulières. A cet effet, une meilleure signalisation sera installée.
g) Nouvelle signalisation aux abords du chemin temporaire
À la fin de décembre 2019, la Défense nationale a installé des panneaux « accès interdit » de part et d’autre du chemin pour interdire à quiconque de circuler sur le chemin à l’exception des véhicules autorisés. Voulant agir promptement, les panneaux installés provenant de la Base de Valcartier avaient des dimensions disproportionnées par rapport au site. Les panneaux étaient immenses. Visuellement la signalisation donnait l’impression que tout le glacis était interdit d’accès. Face à la stupéfaction des résidents, le CCVQ a fait part du problème au conseiller Jean Rousseau pour qu’il intervienne auprès de la Défense nationale afin de corriger la situation.
Le 22 janvier 2020, le CCVQ a constaté que la Défense nationale avait modifié la signalisation. Les panneaux étaient plus petits et correspondaient à ceux qui se trouvent sur le réseau routier municipal. De plus, le nombre de panneaux avaient été réduit.
h) Autre bris d’engagement
À la mi-mars, les travaux au Bastion du Roi ont été suspendus en raison de la pandémie due à la COVID-19.
Malheureusement, au cours de l’hiver 2020, les résidents de l’avenue St-Denis ont pu constater que le problème persistait! Des véhicules ont continué à emprunter le chemin temporaire. Des photos ont été prises pour confirmer les observations
Le 3 mai 2020, encore une fois, les citoyens ont écrit à la Défense nationale pour manifester leur exaspération et souligner le non respect de l’engagement qui avait été pris. Le conseiller Jean Rousseau, informé de la situation, a fait un suivi auprès des autorités de la Citadelle qui ont fourni les explications suivantes. Considérant que la grille au haut du chemin temporaire est barrée et est sous le contrôle du poste de garde, les véhicules de particuliers qui ont été vus auraient essayé de passer malgré l’affichage et s’étant buté à une grille close ont dû rebrousser chemin. Pour contrer cette situation, une chaîne sera remise en place au printemps au bas du chemin afin d’imposer un obstacle supplémentaire à ceux qui voudraient s’y aventurer sans, au préalable, en avoir reçu la permission (la chaîne a effectivement été installée à la mi-mai). Enfin, conséquemment à l’annulation des cérémonies estivales de la relève de la garde et des visites de la Gouverneure générale du Canada en raison de la pandémie, aucun véhicule militaire ne devrait circuler sur le chemin temporaire, sauf pour la tenue d’un évènement d’envergure.
La pandémie due à la COVID-19 a ralenti fortement les travaux à la Citadelle. Après le déconfinement, l’achèvement des travaux au Bastion du Roi a entraîné depuis un usage plus limité du chemin temporaire.
La pandémie due à la COVID-19 a ralenti fortement les travaux à la Citadelle. Après le déconfinement, l’achèvement des travaux au Bastion du Roi a entraîné depuis un usage plus limité du chemin temporaire.
i) persistance du problème
En août 2020, les résidents de l’avenue St-Denis ont constaté que de nombreux véhicules utilisaient le chemin temporaire pour accéder à l’intérieur de la Citadelle. Ils apprenaient par la suite que c’était en raison des travaux de pavage de la côte de la Citadelle. Ils auraient cependant apprécié que la Défense nationale les en informe pour éviter tout quiproquo.
Encore une fois, les citoyens ont été victimes des communications déficientes de la part de la Défense nationale. Le conseiller Jean Rousseau les a averti que le capital de sympathie des résidents n’était pas élevé. Il leur a mentionné qu’il s’agit d’une erreur qui se répète à chaque fois qu’une nouvelle personne assume les responsabilités des chantiers à la Citadelle.
Le 29 septembre 2020, les résidents de l’avenue St-Denis ont écrit à l’attaché politique de Mme Catherine Dorion, députée de Taschereau, afin qu’elle puisse interpeller le ministre Duclos et le sensibiliser à la problématique interminable vécue par les citoyens.
Le 6 novembre 2020, les résidents de l’avenue St-Denis ont de nouveau constaté une circulation constante en soirée sur le chemin temporaire. Parmi les véhicules qui ont été vus se trouvait un véhicule de livraison d’un restaurant qui aurait pu utiliser l’entrée en serpentin. Pourtant des panneaux de signalisation « accès interdit » sont installés au début du chemin. Ils en ont informé le conseiller Jean Rousseau (voir la photo).
En août 2020, les résidents de l’avenue St-Denis ont constaté que de nombreux véhicules utilisaient le chemin temporaire pour accéder à l’intérieur de la Citadelle. Ils apprenaient par la suite que c’était en raison des travaux de pavage de la côte de la Citadelle. Ils auraient cependant apprécié que la Défense nationale les en informe pour éviter tout quiproquo.
Encore une fois, les citoyens ont été victimes des communications déficientes de la part de la Défense nationale. Le conseiller Jean Rousseau les a averti que le capital de sympathie des résidents n’était pas élevé. Il leur a mentionné qu’il s’agit d’une erreur qui se répète à chaque fois qu’une nouvelle personne assume les responsabilités des chantiers à la Citadelle.
Le 29 septembre 2020, les résidents de l’avenue St-Denis ont écrit à l’attaché politique de Mme Catherine Dorion, députée de Taschereau, afin qu’elle puisse interpeller le ministre Duclos et le sensibiliser à la problématique interminable vécue par les citoyens.
Le 6 novembre 2020, les résidents de l’avenue St-Denis ont de nouveau constaté une circulation constante en soirée sur le chemin temporaire. Parmi les véhicules qui ont été vus se trouvait un véhicule de livraison d’un restaurant qui aurait pu utiliser l’entrée en serpentin. Pourtant des panneaux de signalisation « accès interdit » sont installés au début du chemin. Ils en ont informé le conseiller Jean Rousseau (voir la photo).
Le 19 février 2021, les résidents ont écrit au maire, à la députée de Taschereau, aux ministres Duclos et Sajjan pour faire part du problème qui persiste malgré les engagements de la Défense nationale. L’avant veille, les véhicules de déneigement de la Citadelle ont emprunté le chemin temporaire entre 19:00 et 3:00 du matin. Plusieurs véhicules personnels ont également circulé sur le chemin temporaire
Le conseiller Jean Rousseau a vérifié avec le responsable de la gestion de La Citadelle. Il a confirmé qu’un entrepreneur avait barré le serpentin le 17 février en raison de travaux nécessaires. Cette fermeture est malheureusement survenue la journée d’une chute de neige et de son ramassage. M. Rousseau a fait part au responsable que cette situation était inacceptable et qu’un canal de communication avait été mis en place pour éviter de telles situations. Les citoyens sont à bout.
j) Dommage colatéral
Conséquence malheureuse de ce dossier litigieux, le CCVQ déplore que plusieurs résidents de l’avenue St-Denis, qui n’en pouvaient plus de la durée et des ennuis occasionnés par les travaux sur les fortifications et qui avaient perdu toute confiance dans les engagements de la Défense nationale, ont décidé de quitter le quartier.
Conséquence malheureuse de ce dossier litigieux, le CCVQ déplore que plusieurs résidents de l’avenue St-Denis, qui n’en pouvaient plus de la durée et des ennuis occasionnés par les travaux sur les fortifications et qui avaient perdu toute confiance dans les engagements de la Défense nationale, ont décidé de quitter le quartier.
2. Travaux d’aqueduc
a) début des travaux
En août 2020, les résidents ont constaté avec étonnement que des travailleurs et de la machinerie aménageaient un chemin dans un autre secteur du glacis (voir photos). Ils ont fait appel au conseiller Jean Rousseau pour qu’il puisse s’enquérir auprès de la Défense nationale de la raison de cette intervention qui défigure encore plus le glacis.
a) début des travaux
En août 2020, les résidents ont constaté avec étonnement que des travailleurs et de la machinerie aménageaient un chemin dans un autre secteur du glacis (voir photos). Ils ont fait appel au conseiller Jean Rousseau pour qu’il puisse s’enquérir auprès de la Défense nationale de la raison de cette intervention qui défigure encore plus le glacis.
La Défense nationale a entrepris des travaux majeurs visant à installer dans le glacis une conduite d’aqueduc pour mieux desservir le site. Il s’agit d’une connexion supplémentaire à celle qui existe déjà et qui se fait du côté de l’avenue George VI sur les Plaines d’Abraham. Le raccordement actuel n’est pas défectueux. L’ajout d’une seconde conduite a pour but d’assurer l’alimentation d’eau du site en cas de travaux ou de bris de la première conduite. Les travaux impliquent l’aménagement d’un chemin temporaire pour permettre à la machinerie nécessaire d’accéder au lieu d’enfouissement de la canalisation.
Les travaux concernent deux intervenants, soit la Défense nationale qui installe les tuyaux dans le glacis jusqu’au branchement dans la Citadelle, et la Ville qui effectuera le branchement des tuyaux avec son réseau d’aqueduc.
Les travaux comportent l’excavation du roc formant le glacis. Pour ce faire, un marteau piqueur s’est affairé à casser le roc pendant de nombreuses semaines. Le bruit a été insupportable, en particulier pour tous ceux qui étaient en télétravail à la maison durant cette pandémie. Il résonnait du matin (7:30) jusqu’au soir (17:00) dans toutes les résidences du secteur. Le choc du marteau piqueur se répercutait jusque dans les maisons de l’avenue Ste-Geneviève construites sur le même roc.
Les nouveaux travaux de la Défense nationale se sont ajoutés à l’exaspération des résidents de l’avenue St-Denis qui ont été grandement affectés depuis 2012. Depuis longtemps, ils ont perdu confiance envers les engagements maintes fois non respectés.
Les travaux se sont interrompus à la fin du mois d’août afin de permettre la fabrication de la chambre des vannes qui reliera les nouveaux tuyaux au réseau de la Ville. Ils ont repris en octobre.
b) interventions du CCVQ
- question au Conseil municipal
Lors de la séance du Conseil municipal tenue le 31 août 2020 en mode virtuel, le CCVQ a interpellé le conseiller Steeve Verret, responsable du dossier ingénierie, pour connaître les raisons et la nature des travaux ainsi que l’implication de la Ville.
La réponse écrite du conseiller Verret est parvenue le 18 septembre 2020. Elle confirmait les informations que nous avions obtenues du conseiller Jean Rousseau. Par contre, M. Verret ne pouvait préciser pourquoi le lieu de connexion avec le réseau d’aqueduc de la Ville a été choisi à l’endroit des travaux.
- documentation des travaux
Lors de la reprise des travaux en octobre et jusque’à leur fin, le CCVQ s’est rendu régulièrement sur les lieux pour voir l’état d’avancement. Plusieurs photos ont été prises pour documenter les activités et informer le conseiller Jean Rousseau. (voir photos)
- stationnement compensé
Le 5 novembre 2020, lorsque un avis de la Ville a été transmis aux citoyens pour les informer d’une coupure de l’eau, le CCVQ a été étonné de constater que les espaces de stationnement sur rue qui seraient retranchés pour la durée des travaux ne seraient pas compensés ailleurs. Il en a alors informé le conseiller Jean Rousseau. Lorsque les panneaux d’interdiction de stationner ont été installés, les espaces retranchés ont été compensés sur la rue D’Auteuil.
c) fin des travaux
Les travaux avec le marteau piqueur ont repris à la fin d’octobre 2020 et se sont poursuivis en novembre, occasionnant quotidiennement les mêmes inconvénients pour les citoyens.
Les travaux avec le marteau piqueur ont repris à la fin d’octobre 2020 et se sont poursuivis en novembre, occasionnant quotidiennement les mêmes inconvénients pour les citoyens.
Le 5 novembre 2020, les résidents du secteur ont reçu dans leur boîte à lettres un avis du Service d’entretien des réseaux d’aqueduc et d’égout les informant que les travaux pour le raccordement avec le réseau d’aqueduc de la Ville seraient réalisés dans la semaine suivante et qu’ils occasionneraient une coupure d’eau durant une journée (voir document joint).
Le 11 novembre, la connexion avec le réseau d’aqueduc municipal était réalisé. Le remblaiement de l’excavation dans le roc commençait.
Dans les jours qui ont suivi, la Ville a effectué le pavage de l’excavation réalisée dans l’avenue St-Denis. Sur le glacis, la terre noire qui avait été enlevée était remise par-dessus toute l’excavation. Le terrassement du glacis a été terminé à la fin novembre par l’ensemencement du gazon et le remblaiement de la chambre de valves. Le chemin temporaire a aussi été enlevé et le terrain remis dans son état naturel.
Ces travaux s’ajoutant à l’incertitude quant à l’usage futur du chemin temporaire enjambant les fortifications ont contribué à augmenter la colère des résidents envers la Défense nationale. Ils ont été un élément de plus démontrant le manque de sensibilité et d’empathie des autorités de la Citadelle envers leurs voisins immédiats, les résidents de l’avenue St-Denis.
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3. Transformation du chemin temporaire en accès permanent
En avril 2019, sans en connaître tous les détails, le CCVQ a appris l’existence du projet de la Défense nationale de transformer le chemin temporaire en accès permanent à partir de la rue Saint-Denis. Cet accès serait nécessaire parce que les nouveaux véhicules de pompiers, en raison de leurs dimensions (largeur et longueur), ne peuvent plus passer par l’entrée principale en serpentin de la Citadelle. Afin de pouvoir répondre aux appels, le Service des incendies de la Ville exige d’avoir un nouvel accès sécuritaire.
Il est très difficile d’obtenir des informations précises sur ce projet qui viendrait altérer grandement le glacis de la Citadelle et la tranquillité des résidents.
Cette problématique est étroitement liée à celle concernant l’usage abusif du chemin temporaire. Lors des différentes interventions du CCVQ, les deux sujets ont toujours été abordés.
Le CCVQ a de grandes réticences à ce que le chemin temporaire devienne permanent et défigure à tout jamais un site historique national d’une si grande importance. Si le chemin demeure en place, il affectera grandement la beauté du site patrimonial. La balafre ainsi créée sur le glacis de la Citadelle défigurera le lieu où se promènent de très nombreux québécois et touristes qui viennent y admirer la vue sur le fleuve, la terrasse Dufferin et le Vieux-Québec. Ce site est d’ailleurs l’un des plus photographié et se retrouve dans toutes les brochures touristiques. Il est difficile à comprendre comment une telle décision puisse être entérinée par Parcs Canada qui est garant de la préservation des lieux historiques et des conditions qui ont mené à l’inscription du Vieux-Québec sur la liste des villes du patrimoine mondial de l’UNESCO.
a) rencontre du 14 juin 2019
Suite aux interventions citoyennes quant à l’usage abusif du chemin temporaire, une rencontre a eu lieu le 14 juin 2019 à la Citadelle. Le CCVQ a alors manifesté son opposition à ce projet et a demandé que d’autres alternatives soient examinées par la Défense nationale et la Ville (autre accès, petit véhicule localisé sur le site, mise en place de moyens d’intervention sur le site pour éviter l’usage de gros véhicules)
Par contre, les autorités de la Citadelle ont précisé que même si les travaux étaient terminés, le chemin temporaire resterait en place tant qu’une solution permanente ne sera pas déterminée.
b) rencontre du 17 juin 2020
Le 17 juin 2020, à l’invitation du conseiller Jean Rousseau, le CCVQ a assisté à une rencontre au cours de laquelle les autorités de la Citadelle ont présenté les différents scénarios qui ont été envisagés pour aménager un accès sécuritaire au site pour les véhicules d’incendie de la Ville de Québec. Prenaient aussi part à cette rencontre un représentant du bureau du ministre Jean-Yves Duclos et quelques citoyens du secteur.
Les autorités de la Citadelle ont souligné que toute action sur le site impliquait plusieurs intervenants: le ministère de la Défense est responsable de l’intérieur de la Citadelle parce que le lieu héberge une base militaire active, Parcs Canada est responsable de l’entretien du mur extérieur de la Citadelle parce qu’il fait partie des fortifications de la Ville de Québec (lieu historique national) et la Commission des champs de bataille nationaux est responsable du glacis appuyé sur le mur extérieur parce qu’il fait partie du parc des Plaines d’Abraham.
Dix-huit accès au site ont été analysés par une firme d’ingénierie. Certains de ces accès traversent le mur des fortifications et d’autres passent par dessus les murs. L’analyse des scénarios a dû tenir compte de certaines contraintes jugées incontournables:
Ainsi, toute intervention doit être effectuée dans l’optique de conserver le lieu intact et de réduire l’impact visuel. Par conséquent, le seul scénario qui est privilégié par les autorités de la Citadelle est la conservation du chemin temporaire déjà aménagé sur le glacis de l’avenue St-Denis. Le remblai à l’intérieur de la Citadelle serait remplacé par une structure métallique en pente et les accès autant au bas que dans le haut du chemin seraient controlés par le poste de garde. Un aménagement paysager serait réalisé pour que le chemin soit plus discret.
La discussion qui a suivi a montré que les citoyens et le CCVQ s’opposent fortement à la transformation du chemin temporaire en accès permanent. Les raisons évoquées pour écarter tous les autres scénarios s’appliquent aussi à cette solution. Malgré l’effort pour rendre l’accès permanent plus discret celui-ci altèrera définitivement le lieu et la fonction défensive et historique du glacis. Le chemin temporaire actuel en est la preuve. L’objectif de réduire l’impact visuel n’est pas atteint. Les participants ont fait valoir la beauté du lieu, sa fréquentation par les citoyens et les touristes et sa visibilité à partir du fleuve dès la pointe de l’Île d’Orléans. C’est aussi l’endroit le plus photographié de Québec. Il apparaît dans de nombreuses brochures touristiques et même sur le site de l’Office du tourisme de Québec. Le point de vue sur la Terrasse Dufferin, le Château Frontenac et la vieille ville est d’ailleurs utilisé par l’administration municipale dans sa dernière publicité pour inciter les québécois à venir visiter Québec. De plus, l’avenue St-Denis fait partie des 15 plus belles rues du Vieux-Québec.
3. Transformation du chemin temporaire en accès permanent
En avril 2019, sans en connaître tous les détails, le CCVQ a appris l’existence du projet de la Défense nationale de transformer le chemin temporaire en accès permanent à partir de la rue Saint-Denis. Cet accès serait nécessaire parce que les nouveaux véhicules de pompiers, en raison de leurs dimensions (largeur et longueur), ne peuvent plus passer par l’entrée principale en serpentin de la Citadelle. Afin de pouvoir répondre aux appels, le Service des incendies de la Ville exige d’avoir un nouvel accès sécuritaire.
Il est très difficile d’obtenir des informations précises sur ce projet qui viendrait altérer grandement le glacis de la Citadelle et la tranquillité des résidents.
Cette problématique est étroitement liée à celle concernant l’usage abusif du chemin temporaire. Lors des différentes interventions du CCVQ, les deux sujets ont toujours été abordés.
Le CCVQ a de grandes réticences à ce que le chemin temporaire devienne permanent et défigure à tout jamais un site historique national d’une si grande importance. Si le chemin demeure en place, il affectera grandement la beauté du site patrimonial. La balafre ainsi créée sur le glacis de la Citadelle défigurera le lieu où se promènent de très nombreux québécois et touristes qui viennent y admirer la vue sur le fleuve, la terrasse Dufferin et le Vieux-Québec. Ce site est d’ailleurs l’un des plus photographié et se retrouve dans toutes les brochures touristiques. Il est difficile à comprendre comment une telle décision puisse être entérinée par Parcs Canada qui est garant de la préservation des lieux historiques et des conditions qui ont mené à l’inscription du Vieux-Québec sur la liste des villes du patrimoine mondial de l’UNESCO.
a) rencontre du 14 juin 2019
Suite aux interventions citoyennes quant à l’usage abusif du chemin temporaire, une rencontre a eu lieu le 14 juin 2019 à la Citadelle. Le CCVQ a alors manifesté son opposition à ce projet et a demandé que d’autres alternatives soient examinées par la Défense nationale et la Ville (autre accès, petit véhicule localisé sur le site, mise en place de moyens d’intervention sur le site pour éviter l’usage de gros véhicules)
Par contre, les autorités de la Citadelle ont précisé que même si les travaux étaient terminés, le chemin temporaire resterait en place tant qu’une solution permanente ne sera pas déterminée.
b) rencontre du 17 juin 2020
Le 17 juin 2020, à l’invitation du conseiller Jean Rousseau, le CCVQ a assisté à une rencontre au cours de laquelle les autorités de la Citadelle ont présenté les différents scénarios qui ont été envisagés pour aménager un accès sécuritaire au site pour les véhicules d’incendie de la Ville de Québec. Prenaient aussi part à cette rencontre un représentant du bureau du ministre Jean-Yves Duclos et quelques citoyens du secteur.
Les autorités de la Citadelle ont souligné que toute action sur le site impliquait plusieurs intervenants: le ministère de la Défense est responsable de l’intérieur de la Citadelle parce que le lieu héberge une base militaire active, Parcs Canada est responsable de l’entretien du mur extérieur de la Citadelle parce qu’il fait partie des fortifications de la Ville de Québec (lieu historique national) et la Commission des champs de bataille nationaux est responsable du glacis appuyé sur le mur extérieur parce qu’il fait partie du parc des Plaines d’Abraham.
Dix-huit accès au site ont été analysés par une firme d’ingénierie. Certains de ces accès traversent le mur des fortifications et d’autres passent par dessus les murs. L’analyse des scénarios a dû tenir compte de certaines contraintes jugées incontournables:
- un accès par l’avenue du Cap Diamant (Plaines d’Abraham) est difficile à envisager en raison de l’achalandage du lieu et de son usage pour les grands évènements festifs;
- un accès par l’entrée principale en serpentin est impossible parce que cette entrée ne peut être élargie sans altérer la signification défensive du lieu historique;
- un accès au travers du mur des fortifications (tunnel) est difficile à envisager en raison de l’altération aux vestiges archéologiques se trouvant enfouis à ses abords;
- un accès modifiant le site et ses caractéristiques est impossible sans dénaturer l’ouvrage défensif.
Ainsi, toute intervention doit être effectuée dans l’optique de conserver le lieu intact et de réduire l’impact visuel. Par conséquent, le seul scénario qui est privilégié par les autorités de la Citadelle est la conservation du chemin temporaire déjà aménagé sur le glacis de l’avenue St-Denis. Le remblai à l’intérieur de la Citadelle serait remplacé par une structure métallique en pente et les accès autant au bas que dans le haut du chemin seraient controlés par le poste de garde. Un aménagement paysager serait réalisé pour que le chemin soit plus discret.
La discussion qui a suivi a montré que les citoyens et le CCVQ s’opposent fortement à la transformation du chemin temporaire en accès permanent. Les raisons évoquées pour écarter tous les autres scénarios s’appliquent aussi à cette solution. Malgré l’effort pour rendre l’accès permanent plus discret celui-ci altèrera définitivement le lieu et la fonction défensive et historique du glacis. Le chemin temporaire actuel en est la preuve. L’objectif de réduire l’impact visuel n’est pas atteint. Les participants ont fait valoir la beauté du lieu, sa fréquentation par les citoyens et les touristes et sa visibilité à partir du fleuve dès la pointe de l’Île d’Orléans. C’est aussi l’endroit le plus photographié de Québec. Il apparaît dans de nombreuses brochures touristiques et même sur le site de l’Office du tourisme de Québec. Le point de vue sur la Terrasse Dufferin, le Château Frontenac et la vieille ville est d’ailleurs utilisé par l’administration municipale dans sa dernière publicité pour inciter les québécois à venir visiter Québec. De plus, l’avenue St-Denis fait partie des 15 plus belles rues du Vieux-Québec.
Enfin, un tel aménagement affecterait la quiétude des résidents de cette rue. Depuis le début des travaux qui se prolongent plusieurs citoyens ont déjà quitté les lieux.
Les citoyens présents et le CCVQ ont été formels; le glacis de l’avenue St-Denis ne doit pas être altéré. Pour les participants deux zones ne doivent en aucun cas être envisagées pour aménager un accès permanent, soit le glacis de l’avenue St-Denis pour les raisons mentionnées plus haut et le glacis le long de l’avenue du Cap Diamant (Plaines d’Abraham) en raison de sa nature historique reliée à la bataille du 13 septembre 1759.
Constatant les réponses incomplètes obtenues, les participants ont demandé aux autorités de la Citadelle d’analyser plus en détail quelques-uns des autres scénarios mis de côté. Deux de ces scénarios mériteraient une analyse plus approfondie, soit celui passant derrière le Cercle de la Garnison et l’autre, proposé par le CCVQ, qui débuterait près de l’entrée en serpentin et qui franchirait le mur à l’endroit où ont présentement lieu des travaux sur un éperon.
Les autorités de la Citadelle ont conclu la rencontre en précisant qu’aucune décision finale n’était encore prise sur l’avenir d’un accès permanent, mais ont précisé qu’une solution devrait être trouvée rapidement pour permettre aux véhicules d’incendie d’entrer sur le site. Les citoyens sont repartis en espérant avoir convaincu les autorités de la Citadelle sur la nécessité de conserver intact le glacis de l’avenue St-Denis.
Les discussions se poursuivront entre les autorités de la Citadelle et le conseiller Jean Rousseau.
c) évaluation d’un chemin alternatif
Au cours de l’été 2020, le conseiller Jean Rousseau a rencontré les responsables militaires à 3 reprises pour discuter des options qu’ils envisagent pour l’accès permanent. Lors de la rencontre du 25 août, il a fait valoir que, même si le scénario de rendre permanent le chemin temporaire est toujours évalué, c’est celui qui recueille le moins d’acceptabilité sociale. S’il était retenu, les citoyens se mobiliseront pour le combattre.
L’attaché au cabinet du ministre Duclos a fait remarquer qu’il fallait au minimum 2 scénarios pour que les cabinets ministériels à Ottawa puissent se prononcer. Par conséquent, M. Rousseau a proposé un scénario plus acceptable, ou moins problématique, soit de passer derrière le stationnement du Cercle de la Garnison avec une entrée près du serpentin (proposition du CCVQ). Les autorités de la Citadelle ont convenu d’évaluer ce scénario.
En novembre 2020, les travaux effectués à la Citadelle sur le ravelin près du serpentin se sont terminés. Le ravelin a été remis dans son état d’origine, soit recouvert de pierres. L’éperon est aussi plus long qu’auparavant. La restauration se trouve dans l’alignement du chemin alternatif qui a été proposé. Le CCVQ espère que cette récente restauration ne servira pas d’argument pour rejeter toute alternative privilégiant finalement le chemin temporaire actuel. (voir photos)
Le 23 février 2021, le conseiller Jean Rousseau confirmait aux résidents de l’avenue St-Denis qu’un scénario alternatif passant par l’arrière du Cercle de la Garnison est à l’étude. Il fait l’objet de discussions aux différents cabinets fédéraux concernés. Une entente de principe entre ces cabinets est nécessaire avant que le projet ne soit annoncé et présenté aux citoyens.
À suivre…