Historique du CCVQ
Le Comité des citoyens du Vieux-Québec naît en 1975 à l’instigation d’un groupe de citoyens pressentant l’urgence de protéger et de défendre les intérêts des résidants, surtout face à l'envahissement des bars dans tous les coins du Vieux-Québec. La lutte contre la multiplication excessive des bars constitua le premier combat du CCVQ.
À l’époque, le Vieux-Québec souffre d’une chute importante de sa population, due principalement au déménagement de l’Université Laval à Sainte-Foy, à la fin des années 1950, et aux attraits de la banlieue. Le quartier doit aussi assumer les aléas de la «rénovation urbaine» et, avec elle, le règne du béton et de la civilisation de l’automobile. Ces réalités s’avèrent, à bien des égards, incompatibles avec l’essence du Vieux-Québec, premier quartier habité de l’histoire de la ville de Québec.
À l’époque, la mission du CCVQ implique un travail pédagogique : la conscientisation et la sensibilisation des résidants à l’égard de l’état et des transformations de leur quartier. La mission du CCVQ implique également des actions qui se traduisent par des moyens de pression visant à freiner la détérioration du quartier, de même que la chute de sa population résidante. Ces moyens de pression, qui se traduisent parfois en coups d’éclat, sont surtout dirigés contre l’administration municipale, trop encline à manquer de vision d’ensemble et de transparence à l’égard du développement du quartier. Il s’ensuit un comité qui, selon l’esprit de l’époque, fonctionne sur le mode de la lutte, de la revendication et de la contestation.
En 1987, à la suite d’une période d’inactivité d’environ 5 années, le CCVQ sort de sa léthargie et prend la forme qu’on lui connaît aujourd’hui, instrument de concertation. La défense et la mise en valeur du Vieux-Québec comme ensemble vivant et habité s’inscrivent désormais, plus explicitement, dans le cadre patrimonial du quartier. Il faut ici souligner l’importance de l’accession de la Ville de Québec au rang des villes de patrimoine mondial de l’UNESCO (1985). Car cette donnée permet au CCVQ d’inscrire son action citoyenne au cœur d’une question – le patrimoine – partagée par un plus grand nombre.
Dans les 20 dernières années, la ville de Québec, sous l’impulsion de différents maires s’est radicalement transformée, et ce que ce soit dans la ville « nouvelle » et ses quartiers périphériques ou dans le Vieux-Québec. Comme dans tous bouleversements de bonnes et de moins bonnes choses ont émergées pendant ces deux décennies et le CCVQ en vigie attentive s’est employée, à chaque fois que cela était nécessaire et de façon aussi constructive que possible, de faire valoir le point de vue des habitants de la vieille ville auprès des différentes instances de la ville.
Au cours des dernières années, les membres du CA n’ont pas ménagé leurs efforts afin de lutter contre l’hébergement touristique illégal, la fermeture du marché du Vieux-Port, le développement du tourisme de masse et de ses différentes pollutions ainsi que contre le développement de projets architecturaux ne s’inscrivant pas harmonieusement dans la ville.
Ne vous méprenez pas, le CCVQ n’a pas vocation de faire de l’opposition systématique, il a tout simplement à cœur de protéger la ville et ses habitants contre les assauts répétés de personnes ne voyant que dans ce joyau un moyen de faire de l'argent, sans tenir compte des réalités sociologiques, économiques, géographiques et historiques de la ville et de ses habitants. Enfin, le CCVQ c'est aussi le moyen de faire porter la voix des amoureux de la ville dans des débats concernant son organisation et ses développements futurs.
À l’époque, le Vieux-Québec souffre d’une chute importante de sa population, due principalement au déménagement de l’Université Laval à Sainte-Foy, à la fin des années 1950, et aux attraits de la banlieue. Le quartier doit aussi assumer les aléas de la «rénovation urbaine» et, avec elle, le règne du béton et de la civilisation de l’automobile. Ces réalités s’avèrent, à bien des égards, incompatibles avec l’essence du Vieux-Québec, premier quartier habité de l’histoire de la ville de Québec.
À l’époque, la mission du CCVQ implique un travail pédagogique : la conscientisation et la sensibilisation des résidants à l’égard de l’état et des transformations de leur quartier. La mission du CCVQ implique également des actions qui se traduisent par des moyens de pression visant à freiner la détérioration du quartier, de même que la chute de sa population résidante. Ces moyens de pression, qui se traduisent parfois en coups d’éclat, sont surtout dirigés contre l’administration municipale, trop encline à manquer de vision d’ensemble et de transparence à l’égard du développement du quartier. Il s’ensuit un comité qui, selon l’esprit de l’époque, fonctionne sur le mode de la lutte, de la revendication et de la contestation.
En 1987, à la suite d’une période d’inactivité d’environ 5 années, le CCVQ sort de sa léthargie et prend la forme qu’on lui connaît aujourd’hui, instrument de concertation. La défense et la mise en valeur du Vieux-Québec comme ensemble vivant et habité s’inscrivent désormais, plus explicitement, dans le cadre patrimonial du quartier. Il faut ici souligner l’importance de l’accession de la Ville de Québec au rang des villes de patrimoine mondial de l’UNESCO (1985). Car cette donnée permet au CCVQ d’inscrire son action citoyenne au cœur d’une question – le patrimoine – partagée par un plus grand nombre.
Dans les 20 dernières années, la ville de Québec, sous l’impulsion de différents maires s’est radicalement transformée, et ce que ce soit dans la ville « nouvelle » et ses quartiers périphériques ou dans le Vieux-Québec. Comme dans tous bouleversements de bonnes et de moins bonnes choses ont émergées pendant ces deux décennies et le CCVQ en vigie attentive s’est employée, à chaque fois que cela était nécessaire et de façon aussi constructive que possible, de faire valoir le point de vue des habitants de la vieille ville auprès des différentes instances de la ville.
Au cours des dernières années, les membres du CA n’ont pas ménagé leurs efforts afin de lutter contre l’hébergement touristique illégal, la fermeture du marché du Vieux-Port, le développement du tourisme de masse et de ses différentes pollutions ainsi que contre le développement de projets architecturaux ne s’inscrivant pas harmonieusement dans la ville.
Ne vous méprenez pas, le CCVQ n’a pas vocation de faire de l’opposition systématique, il a tout simplement à cœur de protéger la ville et ses habitants contre les assauts répétés de personnes ne voyant que dans ce joyau un moyen de faire de l'argent, sans tenir compte des réalités sociologiques, économiques, géographiques et historiques de la ville et de ses habitants. Enfin, le CCVQ c'est aussi le moyen de faire porter la voix des amoureux de la ville dans des débats concernant son organisation et ses développements futurs.