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JARDIN du corps de garde

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Depuis près de 70 ans, il existe un terrain vague entre l’avenue Sainte-Geneviève, la rue Saint-Louis et la petite rue Corps-de-Garde. Ce terrain de 3 000 mètres carrés appartient à la Défense nationale et est contigu au parc du Cavalier-du-Moulin, une propriété de la Commission de la Capitale nationale du Québec. Historiquement, le site fut occupé par un hôpital militaire, qui servit temporairement de Palais de justice, ainsi que de laboratoire technique pour l’élaboration de munitions.
Vous trouverez ci-après les démarches entreprises par le CCVQ pour redonner vie à ce lieu abandonné en plein cœur de notre belle ville.
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PROJET CITOYEN
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En 2015, un sous-comité du CCVQ a élaboré une proposition visant à transformer ces lieux abandonnés et clôturés, en un parc familial et communautaire. Le parc du Corps-de-Garde favorisera les rencontres et offrira un îlot de verdure au cœur du Vieux-Québec. Ce nouveau lien piétonnier entre deux rues principales donnera accès à l’enceinte du Cavalier-du-moulin, à des jeux pour enfants ainsi qu’à un jardin communautaire. Ce jardin, nous voudrions le dédier à une ancienne résidente du quartier, feu madame Paule Champoux qui a su, tout au long de sa vie, lier et relier les résidents du quartier. Le site détient tout le potentiel pour stimuler l’arrivée et la rétention des jeunes familles dans le Vieux-Québec. Le plan ci-joint montre le projet proposé.
PROJET CITOYEN - LE PLAN
Ce projet, élaboré avec le géographe Marc Bertrand, a gagné, en 2018, le prix « Une Ville pensée pour ma santé » offert par Ça Marche Doc, un l’organisme communautaire fondé par les médecins et les urbanistes pour faire de Québec un lieu de santé (voir la vidéo de mise en candidature) :​


​ÉLABORATION DU PROJET DE LA VILLE


La Ville de Québec s’est engagée à faire du rêve des citoyens une réalité. Ainsi, elle a initié un processus de réflexion innovateur impliquant les résidents du quartier afin que ceux-ci participent à l’élaboration du concept d’aménagement du site. Deux ateliers de création, au cours desquels le CCVQ s’est joint à la trentaine de personnes qui y ont pris part, se sont tenus les 11 et 25 septembre 2018. Les citoyens ont été accompagnés pour développer les grandes orientations pour le parc. Ils ont participé avec beaucoup d’enthousiasme et ont exprimé de nombreuses idées pour son aménagement. Le consensus était fort que le parc soit un ilot vert conçu pour les résidents, si souvent oubliés dans la planification urbaine dans le Vieux-Québec. Il serait un lieu de repos et de rencontre où la nature serait prédominante. Le jardin communautaire servira de tissu social pour attirer et rassembler les nouveaux et actuels résidents.
 
En novembre 2018, la Ville a produit le rapport des ateliers de création résumant le déroulement des consultations et les principales orientations faisant l’objet de consensus.
Rapport des ateliers de co-Création
​Une équipe d’arpentage a aussi été aperçue sur le site démontrant la volonté de la Ville d’aller de l’avant avec le projet du parc-jardin.
 
Le 17 janvier 2019, le CCVQ a rencontré Mme Marie-Josée Savard, vice-présidente du Comité exécutif de la Ville, pour faire le point, entre autres, sur l’avancement du projet. Elle a confirmé que le projet suivait son cours et que le concept final et les plans seraient finalisés au courant de l’année. Considérant le prix obtenu de Ça Marche Doc pour sa proposition, le CCVQ a aussi offert sa collaboration pour l’élaboration du concept final du projet.
 
Durant l’hiver 2019, des membres du CCVQ ont eu des discussions avec des représentants de Oiseaux Canada pour obtenir des informations sur les types d’arbres qui pourraient être plantés dans le futur jardin afin d’attirer davantage les oiseaux migrateurs qui survolent la région.  Le 12 mai, un biologiste du Service canadien de la faune a écrit à la Ville pour transmettre ses recommandations sur l’aménagement du jardin aux fins de la conservation des oiseaux.
 
Le 8 avril 2019, lors d'une rencontre du Conseil de quartier, M. André Plante, architecte-paysagiste à la Ville de Québec, a présenté le concept d’aménagement du futur Jardin du Corps-de-garde. En raison des orientations retenues, le nom du projet a été modifié pour « jardin ».  M. Plante a précisé que le concept était le résultat des choix faits par la Ville en fonction des grandes orientations qui sont ressorties des ateliers de création de l’automne précédant.
 
Les citoyens présents à la rencontre ont réagi favorablement au projet qui transforme agréablement le lieu abandonné. Ils y ont retrouvé plusieurs des grandes orientations qu’ils avaient proposées lors des ateliers. Tous étaient conscients que toutes les propositions émises lors des ateliers ne pouvaient être retenues. Les citoyens ont tout de même souligné que plusieurs éléments importants et incontournables qui avaient été proposés et qui faisaient consensus n’avaient pas été pris en considération. Ils ont donc manifesté le désir que la Ville révise son concept en les intégrant:
  • la conservation des arbres existants matures et viables;
  • l’ajout de végétation pour réduire la superficie de l’espace gazonné;
  • l'ajout d’arbres du côté des habitations de la rue Ste-Ursule pour préserver une certaine intimité;
  • le plantation d’arbres qui attirent les oiseaux pour agrémenter le lieu;
  • l'intégration d’un potager collectif pour répondre aux besoins des résidants;
  • l'ajout de jeux pour les enfants pour montrer la volonté de maintenir les familles qui habitent déjà le quartier et le désir d’en attirer davantage;
  • l'ajout de poubelles en nombre suffisant pour maintenir la propreté des lieux et de distributeurs de sacs pour les besoins des chiens;
  • la limitation de l’illumination des murs du Cavalier-du-Moulin pour ne pas nuire aux habitations qui sont proches.
 
Face à ces propositions, M. Plante s’est engagé à revoir le concept pour tenter d'en insérer le maximum afin de répondre aux attentes des citoyens. Le Conseil de quartier, conformément au souhait des citoyens, a demandé à M. Plante de revenir présenter un concept modifié ultérieurement, ce qu’il a accepté. 
 
Le 11 avril 2019, la Ville dévoilait officiellement le concept du Jardin du Corps-de-garde qui avait été présenté aux citoyens lors de la réunion du Conseil de quartier. Le projet qui a été rendu public était identique à celui qui avait été présenté quelques jours auparavant.
LE PROJET - Page officielle Mairie de Québec

​DÉMARCHES POUR UNE PRÉSENTATION FINALE DU PROJET RÉVISÉ

Dès septembre 2019, le CCVQ a interpellé la Ville à plusieurs reprises pour avoir des nouvelles sur l’avancement du projet et aussi pour savoir si un concept modifié serait présenté aux citoyens, tel qu’entendu à la réunion du 8 avril.
 
Une rencontre a finalement eu lieu le 9 décembre avec Mme Marie-Josée Savard, vice-présidente du Comité exécutif de la Ville. Elle a à nouveau précisé que le projet suivait son cours et que les plans seraient bientôt finalisés en vue d’une réalisation en 2020-2021. Cependant, le CCVQ a souligné les inquiétudes des citoyens quant à la perspective de couper les arbres existants sur le site, dont plusieurs semblent être en bon état. Le CCVQ a demandé s’il était possible d’ajuster le concept pour les conserver. Le CCVQ a aussi demandé si les plantations prévues favoriseraient la venue des oiseaux migrateurs. Le CCVQ a surtout insisté sur la frustration des citoyens quant à l’engagement non respecté de M. Plante de présenter le projet suite aux consultations et aux commentaires exprimés par la population. Sur ce point, Mme Savard a indiqué que les préoccupations des citoyens avaient été prises en compte concernant les plantations pour attirer les oiseaux. Quant aux arbres existants, une étude de leur potentiel doit être faite. Elle a ajouté que le jardin collaboratif a été intégré au projet tel que demandé par les citoyens. Concernant une présentation du concept final aux citoyens, elle s’est engagée à ce qu’elle soit faite au début de l’année 2020.
 
En janvier 2020, le CCVQ est revenu à la charge auprès de la Ville quant à la présentation aux citoyens du concept final révisé. La réponse reçue a été très décevante. Les fonctionnaires ont souligné que cette rencontre avait déjà eu lieu le 8 avril 2019!!!! En réaction à cette réponse insatisfaisante, le CCVQ a rétorqué que ce n’était pas ce qu’attendaient les citoyens.
 
Suite à plusieurs interventions du CCVQ au cours des semaines qui ont suivi, le 23 mars 2020, le CCVQ a reçu un courriel de Mme Marie France Loiseau, directrice de la planification de l’aménagement et de l’environnement. Elle indique clairement que le concept retenu n’a pas été ajusté sauf pour certains ajustements mineurs et que la présentation attendue n’aura pas lieu parce qu’il n’existe aucune trace d’un tel engagement lors de la présentation du 8 avril.
 
Le 2 mars 2020, lors de la séance du Conseil municipal, à une question du conseiller Jean Rousseau, Mme Marie-Josée Savard s’est engagée à ce qu’il y ait une rétroaction auprès des citoyens.
 
Considérant cet engagement, le CCVQ a écrit à Mme Savard le 1er avril 2020 pour manifester sa déception et sa frustration quant au courriel reçu le 23 mars et pour réitérer notre demande d’une présentation du concept final auprès des citoyens du quartier. ​

Le 27 mai, après plusieurs tentatives infructueuses pour obtenir une rencontre citoyenne afin de finaliser la conception du projet, une lettre du CCVQ a été publiée dans Le Soleil « Contribution citoyenne au projet du Jardin du Corps-de-Garde »
Lettre au Soleil 27 mai 2020

Le CCVQ fait alors connaître publiquement les propositions consensuelles des citoyens afin d’apporter leur contribution à la finalisation du concept. La lettre, qui a aussi été déposée sur la page Facebook du CCVQ, se veut un geste positif de collaboration citoyenne avec la Ville.

TRAVAUX PRÉPARATOIRES

a. Expropriation

Le 27 mai 2020, le CCVQ était interpellé par une résidente qui a reçu une lettre l’informant que « la Ville doit acquérir une partie du terrain arrière de [son] immeuble situé au 55 rue St-Louis. »
 
Le CCVQ était étonné d’apprendre cette nouvelle; ce terrain situé à proximité du projet de jardin n’avait jamais fait partie du projet jusqu’à maintenant. Le CCVQ a alors demandé au conseiller Jean Rousseau s’il était possible d’en savoir davantage sur cette expropriation et à quoi pouvait servir cette bande de terrain pour la réalisation du projet.
 
Le 29 juin, Jean Rousseau a réussi à obtenir une rencontre avec les fonctionnaires de la Ville, responsables du projet, et la résidente pour en savoir davantage sur les raisons de l’expropriation et déterminer les prochaines actions à ce sujet.
 
Le 17 juillet 2020, le CCVQ apprenait que, suite à cette rencontre, l’expropriation était abandonnée.
 
b.  Émondage
​

Le 3 juin, sans avertissement, les citoyens ont eu la surprise de voir des émondeurs effectuer sur le site des coupes d’arbres sans souci de préservation (voir photos). Cette opération a mobilisé les citoyens résidant autour démontrant que le dernier message publié dans Le Soleil n’avait pas été entendu. Déplacés sur les lieux, le CCVQ et le conseiller Jean Rousseau ont donné une entrevue à TVA média (entrevue qui a été diffusée quelques jours plus tard). Nous avons tous les deux manifesté notre désarroi quand à la coupe des arbres et avons souligné toutes les interventions que nous avons faites depuis un an. Nous avons indiqué notre étonnement et demandons des explications à la Ville.
 ​
Le 4 juin, des citoyens se sont à nouveau rassemblés sur les lieux en prévision d’une visite des émondeurs. Le CCVQ les a rejoints pour les remercier de leur implication. Les émondeurs ne sont pas revenus car la première coupe d’arbres était terminée. Elle a été effectuée en vue des fouilles archéologiques à venir.
 
Le 5 juin, des citoyens et des représentants de différentes organisations, dont Transition Québec, Nature Québec et Extinction Rébellion, se sont présentés à l’entrée du site pour protester contre la coupe des arbres et demander à la Ville de conserver le couvert végétal restant. Une mobilisation citoyenne débordant le quartier s’est organisée en vue de s’opposer à la coupe des arbres matures existants.
 
Dans les jours qui ont suivi, le CCVQ a eu des discussions avec ces organisations et des citoyens en vue de prendre connaissance des actions de chacun. Fidèle à son mode d’opération et avec l’aide du conseiller Jean Rousseau, le CCVQ poursuit les démarches déjà entreprises auprès de l’administration municipale. De leur côté, les citoyens et les organisations poursuivront leurs interventions en parallèle. Ils mènent un combat plus large que le CCVQ respecte.
 
Le 8 juin, dans le cadre de la réunion en mode virtuel du Conseil de quartier, le CCVQ a fait parvenir par courriel plusieurs questions lui demandant s’il est prêt à soutenir les citoyens et à intervenir auprès de la Ville pour connaître le concept final du projet ainsi que le détail des travaux prévus et leurs échéanciers:
 
  1. Quelle est la réponse de la Ville aux dernières propositions citoyennes énoncées dans la lettre publiée le 27 mai dans Le Soleil?
  2. Quel est le concept final du projet (un appel d’offres pour des plans et devis est prévu cet automne)? Est-ce que la Ville est prête à le rendre public?
  3. Quelles sont les conclusions et recommandations de l’étude réalisée sur le couvert végétal pour déterminer le sort des arbres existants? Est-ce que la Ville est prête à la rendre public?
  4. Quel est le détail des interventions quant aux coupes d’arbres prévues sur le site (quels sont les secteurs conservés, quels sont les secteurs éliminés et pourquoi)?
  5. Quel est l’échéancier des travaux?
  6. Pourquoi une partie de la cour du 55 rue St-Louis doit être expropriée pour la réalisation du projet (cette expropriation n’a jamais été mentionnée lors des présentations antérieures du projet)?

En réponse à notre requête, le Conseil de quartier a adopté une résolution d’appui aux démarches citoyennes en cours, en demandant à la Ville de :
  • s’assurer que les demandes et suggestions émises par les citoyens ont bien été prises en compte et que des réponses sur le suivi de celles-ci puissent être données aux résidents;
  • fournir au CCVQ les réponses à ses préoccupations; 
  • faire connaître auprès des résidents le concept final envisagé du projet ainsi que le détail des travaux prévus et leurs échéanciers ainsi que de se rendre disponible à poursuivre les échanges avec ouverture auprès des résidents.
 
La résolution sera envoyée à Mme Marie-Josée Savard, vice-président du Comité exécutif.
 
Le 12 juin, les résidents du secteur qui se sont rassemblés sur le site pour protester contre la coupe des arbres ont organisé un 5@7 pour sensibiliser les citoyens à la conservation du couvert végétal toujours présent et s’opposer à sa disparition. Une vingtaine de personnes étaient présentes dont le CCVQ et le conseiller Jean Rousseau. Plus tôt dans la journée, Jean Rousseau a rencontré Mme Savard et les fonctionnaires de la Ville, responsables du projet du Jardin du Corps-de-Garde, pour faire le point sur son avancement, connaître leur réponse à la dernière lettre du CCVQ parue dans Le Soleil et comprendre l’opération d’émondage qui s’est déroulée sur le site.

​
​Le 14 juin, une lettre d’opinion, signée par de nombreux citoyens et des organismes de protection de l’environnement, a été envoyée par courriel, entre autres, au maire, aux conseillers, aux députés provinciaux et fédéraux de la région et aux ministres de l’Environnement du Québec et du Canada. La lettre dénonce la coupe d’arbres effectuée dans les jours précédents et le concept adopté par la Ville pour l’aménagement du Jardin du Corps-de-Garde.
LIRE LA LETTRE D'OPINION
Le lendemain, lors du Conseil municipal, le conseiller Jean Rousseau a demandé à Mme Savard si elle comptait donner suite à la lettre du CCVQ parue le 27 mai dans Le Soleil en tenant compte du mouvement citoyen créé suite à la coupe des arbres. Mme Savard a répondu en faisant référence à la démarche mise en place lors des ateliers de création de 2018 afin de faire participer les citoyens à la réalisation du projet. Elle a ajouté qu’il avait été expliqué aux citoyens lors de la rencontre du 8 avril 2019 que les plans images présentés ne pouvaient montrer tous les arbres et les plantations qui seront mis en place afin que ces images soient lisibles et compréhensibles. Elle a aussi précisé que le concept adopté reflétait la volonté exprimée par les commentaires des citoyens lors des consultations. Et elle a mentionné qu’il avait aussi été indiqué que la Ville reviendrait plus tard auprès des citoyens au moment opportun lorsque les plans et devis du projet seront établis. Enfin, elle a souligné que l’émondage effectuée constituait un débroussaillage pour permettre les fouilles archéologiques. La conseillère Suzanne Verreault, responsable du dossier environment, a tenu à répondre en faisant référence à la lettre d’opinion reçue la veille. Elle a réitéré que le concept du projet avait été élaboré avec les citoyens et a insisté sur le fait que la politique municipale sur la vision de l’arbre ne veut pas dire qu’il ne faut plus couper les arbres. L’orientation de la Ville est de les remplacer par d’autres et même en plus grand nombre lorsqu’il faut les couper. Quant à l’émondage effectué, elle a précisé qu’il consistait à couper des broussailles sans valeur. Le maire a ajouté qu’il était exaspéré par le psychodrame qui se jouait autour du débroussaillage en cours.
 
Même si les réponses des deux conseillères ont été succinctes et ne couvraient pas toutes les préoccupations citoyennes, elles auraient été les bienvenues il y a plusieurs mois lorsque les citoyens les réclamaient et auraient peut-être permis d’éviter la réaction citoyenne des derniers jours. De plus, le CCVQ ne se souvient pas que les précisions mentionnées par Mme Savard aient été faites aux citoyens lors de la rencontre du 8 avril. 
 
Le 19 juin, des émondeurs ont poursuivi le débroussaillage le long du mur longeant l’avenue Ste-Geneviève et au pied du cavalier. Cette opération est aussi en vue des fouilles archéologiques. Le CCVQ s’est présenté sur les lieux pour constater l’opération. Les grands arbres situés dans cette section du site n’ont pas été touchés à l’exception évidemment de celui qui était tombé par le vent. En après-midi, le CCVQ avec le conseiller Jean Rousseau est allé constater l’émondage effectué. Il a alors été convenu que Jean Rousseau demanderait aux fonctionnaires de la Ville responsables de la foresterie d’avoir une rencontre avec eux et le CCVQ pour discuter de leur évaluation des arbres en place. L’objectif est de tenter de conserver les grands arbres qui n’ont pas été coupés et de voir comment ils peuvent être intégrés dans l’aménagement du site. Ils constituent déjà une canopée non négligeable qui a pris 40 ans à se développer et qui mériterait d’être conservée. Ils forment également une barrière végétale avec l’avenue Ste-Geneviève créant une certaine intimité.
 
Le 19 juin, paraissait dans Le Soleil la lettre d’une citoyenne qui s’inquiète de la coupe des arbres sur le site « Le parc du Corps-de-garde et la préservation de la biodiversité »
Lettre au Soleil 19 juin 2020
​Le 23 juin, Le Soleil a publié la réplique de la Ville quant aux actions citoyennes des derniers jours « Aménagement des Jardins du Corps-de-garde, un nouvel espace public vert au cœur du Vieux-Québec »
Réplique de la mairie dans le soleil du 23 juin 2020
​La lettre de Mme Savard présente les grandes lignes du projet et les phases des travaux dont le débroussaillage effectué et les fouilles archéologiques en cours. Elle reste muette sur la possibilité d’intégrer au concept les grands arbres qui sont encore debout ni sur les moyens pour réduire l’îlot de chaleur qui sera créé avec le grand espace gazonné.
 
Cette réponse même incomplète arrive tardivement. Il aurait été si simple de rencontrer les citoyens une dernière fois pour finaliser la conception du jardin et de présenter l’échéancier des travaux effectués durant l’été. Tout le monde aurait été gagnant autant la Ville que les citoyens.
 
Le 3 juillet, suite à son intervention, le CCVQ, accompagné du conseiller Jean Rousseau, a eu un accès privilégié au site pour le voir de plus près et constater l’état des arbres encore en place. Six grands arbres ont retenu l’attention du CCVQ. À première vue, ils semblent être en assez bon état. Un ruban a été mis autour de leur tronc. Suite à cette visite, Jean Rousseau tentera d’obtenir une rencontre avec les fonctionnaires de la Ville, responsable de la foresterie, afin que le CCVQ puisse discuter de l’évaluation des arbres qui a été faite.
 
Le 17 juillet, suite de nouveau à son intervention, le CCVQ, accompagné du conseiller Jean Rousseau, a rencontré les fonctionnaires de la Ville. Étaient présents Mme Marie-France Loiseau, directrice du Service de la planification de l’aménagement et de l’environnement, M. André Plante, architecte paysagiste et M. Legaré, ingénieur forestier. 
 
Visite intéressante et très éclairante qui aurait pu être tenue beaucoup plus tôt. Les informations que nous avons reçues lors de cette visite auraient pu nous être présentées lorsque le CCVQ a réclamé en vain une autre rencontre au cours de la dernière année. Le CCVQ a aussi souligné aux fonctionnaires que les différentes interventions effectuées au cours des derniers mois se voulaient constructives en vue de collaborer avec la Ville pour finaliser l’aménagement du site abandonné depuis si longtemps. 
 
Le CCVQ s’est fait confirmé que de nombreux partenaires sont impliqués dans ce projet. Ils incluent Parcs Canada, Défense nationale, Société québécoise des infrastructures et Commission de la capitale nationale, qui sont propriétaires de l’une ou l’autre des parties du site. À cela il faut ajouter des propriétaires privés dont les résidences sont adossées au site. Mais la Ville sera maître-d’oeuvre et coordonnera l’ensemble des travaux qui seront effectués en respectant les exigences de chacun des partenaires impliqués. Cette façon de faire évitera que chacun attende l’autre pour débuter sa partie des travaux. La coordination des travaux devrait garantir une réalisation plus efficace. Quant aux travaux sur les ouvrages défensifs, ils se feront en parallèle avec ceux du jardin ou avant.
 
Lors de la rencontre, les points suivants ont été abordés:
  • La conception du jardin n’est pas finalisée. La Ville poursuit sa réflexion en fonction des commentaires reçus lors des consultations, des analyses du terrain et de la faisabilité de certains aménagements.
  • Le plan image qui circule n’est pas une représentation fidèle de l’aménagement final qui sera réalisé. Il y aura effectivement plus d’arbres et d’arbustes que ceux illustrés. Il seront de différentes variétés (dont des arbres fruitiers) pour agrémenter le site, le colorer à différentes saisons et attirer les oiseaux. Le site se veut un jardin. Les arbres choisis seront à croissance rapide pour qu’ils atteignent une certaine envergure plus vite.
  • Suite aux questions du CCVQ quant à la possibilité d’aménager le passage piétonnier de l’autre côté du jardin le long du mur derrière les maisons de la rue Ste-Ursule, l’architecte paysagiste a précisé que le passage piétonnier qui traversera le site sera installé le long des anciennes structures défensives parce qu’il se veut un lien entre l’avenue Ste-Geneviève et la rue St-Louis en reliant le plus directement possible les rues de Brébeuf et du Corps-de-Garde, tel qu’exprimé par les citoyens lors des consultations. La Ville veut ainsi éviter que les piétons traversent à un endroit inapproprié loin de l'intersection avec la rue de Brébeuf. De plus, pour des raisons de sécurité, la Ville ne peut garantir la stabilité du mur des maisons se trouvant à cet endroit. Par contre, le CCVQ se rend compte maintenant que si les citoyens avaient su que ce lien piétonnier impliquait la coupe des arbres existants, l’opinion des citoyens aurait sûrement été différente.
  • Le CCVQ n’a pas obtenu de précision quant à l’indice de canopée à court terme et à long terme que la Ville espère atteindre avec les plantations qui seront effectuées. La Ville ne semble pas avoir calculé un tel indice pour ce site. Cette information serait pourtant intéressante et rassurante sur l’aménagement qui sera mis en place.
  • L’illumination des ouvrages défensifs mis en valeur sera discrète. Il n’est pas question d'utiliser des luminaires comme ceux éclairant les fortifications à la Porte St-Louis. Pour des questions de sécurité pour les citoyens qui utiliseront le jardin le soir, un éclairage d’appoint sera installé à quelques endroits. 
  • Le CCVQ a mentionné l’îlot de chaleur créé par le vaste espace gazonné. Il pourrait être réduit avec des bosquets. Précisant que cet espace est prévu pour permettre le jeu, aucun engagement n’a été pris quant à notre commentaire. À suivre…
  • Toute la végétation se situant à proximité des ouvrages défensifs et du mur de soutènement de l’avenue Ste-Geneviève sera coupée pour permettre une réfection adéquate. Vu la dégradation actuelle, les travaux de remise en état seront importants et ne pourront être effectués adéquatement avec tous ces arbres si proches. Ces travaux doivent absolument être réalisés pour la sécurité des futurs usagers du jardin. Les joints du parement de pierre du Cavalier sont extrêmement effrités et plusieurs fissures traversent le mur. Le muret le long de l’avenue Ste-Geneviève est très endommagé et une section s’est déjà effondrée il y a une douzaine d’années. De plus, ce mur qui retient la structure de la rue repose sur des fondations très fragiles lorsque celles-ci sont encore existantes. 
 
Jean Rousseau avait indiqué aux fonctionnaires que le CCVQ avait identifié quelques grands arbres à conserver que nous avions marqués d’un ruban. Avant la visite, les fonctionnaires sont allés sur les lieux pour les évaluer.
 
Précédant la tournée des six arbres, le CCVQ a de nouveau fait valoir les raisons pour lesquelles les citoyens souhaitent les conserver (maturité, canopée importante, ombrage, résistance au temps, barrière végétale avec la rue). Nous avons mentionné que les nouvelles plantations n’auraient pas l’envergure des arbres actuels. Sur ce point, les fonctionnaires ont précisé à nouveau que les essences qui seront choisies seront à pousse rapide pour atteindre une certaine envergure à moyen terme.
 
Des 6 arbres que le CCVQ avait marqués lors de la visite précédente, un seul est en très bon état selon l’ingénieur forestier de la Ville. Les autres ont soit des chancres importants qu’il serait difficile de soigner sans affecter tout le reste de l’arbre ou une crête dégarnie qui indique une mauvaise circulation de la sève dans le tronc et/ou les branches (donc un dépérissement certain de l’arbre). Nous avons évoqué la possibilité de les soigner, mais selon l’ingénieur forestier le dommage est trop important pour justifier un traitement qui serait peu efficace à long terme. Les arbres auraient déjà atteint leur fin de vie. De plus, le remblaiement du terrain pour permettre l’aménagement de la descente entre l’avenue Ste-Geneviève et le jardin ferait en sorte que le tronc de certains arbres se retrouveraient enterré, ce qui affecterait inévitablement leur survie. 
 
Le seul arbre qui pourrait peut-être être conservé est le tilleul qui est situé près de l’avenue Ste-Geneviève. Se trouvant malheureusement dans l’alignement de l’accès qui est prévu au jardin, le CCVQ a fortement insisté pour que la Ville examine sérieusement la possibilité de le conserver en ajustant l’accès prévu. Les fonctionnaires nous ont écoutés, entendus et constaté notre volonté. À suivre…

c. Fouilles archéologiques

Le 17 juin 2020, tous les citoyens du secteur ont reçu un avis de la Ville les informant du début prochain des fouilles archéologiques sur le site du Jardin Corps-de-Garde.

​Le 22 juin, début des fouilles archéologiques. Elles sont concentrées pr
ès du mur longeant l’avenue Ste-Geneviève. Le même jour, le conseiller Jean Rousseau rencontrait à nouveau les fonctionnaires de la Ville pour discuter du projet de jardin.

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Le 22 juillet 2020, la Ville a mis en ligne un appel d’offres pour des services professionnels en architecture du paysage et en ingénierie spécialisée.
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