JARDIN du corps de garde
Depuis près de 70 ans, il existe un terrain vague entre l’avenue Sainte-Geneviève, la rue Saint-Louis et la petite rue Corps-de-Garde. Ce terrain de 3 000 mètres carrés appartient à la Défense nationale et est contigu au parc du Cavalier-du-Moulin, une propriété de la Commission de la Capitale nationale du Québec. Historiquement, le site fut occupé par un hôpital militaire, qui servit temporairement de Palais de justice, ainsi que de laboratoire technique pour l’étalonnage des munitions.
Vous trouverez ci-après les démarches entreprises par le CCVQ pour redonner vie à ce lieu abandonné, laissé en friche en plein cœur de notre belle ville. (Voir photos)
Vous trouverez ci-après les démarches entreprises par le CCVQ pour redonner vie à ce lieu abandonné, laissé en friche en plein cœur de notre belle ville. (Voir photos)
PROJET CITOYEN
En 2015, un sous-comité du CCVQ a élaboré une proposition visant à transformer ces lieux abandonnés et clôturés, en un parc familial et communautaire. Le parc du Corps-de-Garde ainsi nommé favoriserait les rencontres et offrirait un îlot de verdure au cœur du Vieux-Québec. Ce nouveau lien piétonnier entre deux rues principales donnerait accès à l’enceinte du Cavalier-du-Moulin, à des jeux pour enfants ainsi qu’à un jardin communautaire. Ce jardin, les membres du sous-comité souhaiteraient le dédier à une ancienne résidente du quartier, feu madame Paule Champoux qui avait su, tout au long de sa vie, rassembler les résidents du quartier. Pour le sous-comité, le site détient tout le potentiel pour stimuler l’arrivée et la rétention des jeunes familles dans le Vieux-Québec. Le plan ci-joint montre le projet proposé.
En 2015, un sous-comité du CCVQ a élaboré une proposition visant à transformer ces lieux abandonnés et clôturés, en un parc familial et communautaire. Le parc du Corps-de-Garde ainsi nommé favoriserait les rencontres et offrirait un îlot de verdure au cœur du Vieux-Québec. Ce nouveau lien piétonnier entre deux rues principales donnerait accès à l’enceinte du Cavalier-du-Moulin, à des jeux pour enfants ainsi qu’à un jardin communautaire. Ce jardin, les membres du sous-comité souhaiteraient le dédier à une ancienne résidente du quartier, feu madame Paule Champoux qui avait su, tout au long de sa vie, rassembler les résidents du quartier. Pour le sous-comité, le site détient tout le potentiel pour stimuler l’arrivée et la rétention des jeunes familles dans le Vieux-Québec. Le plan ci-joint montre le projet proposé.
Ce projet, élaboré avec le géographe Marc Bertrand, a gagné, en 2018, le prix « Une Ville pensée pour ma santé » offert par Ça Marche Doc, un l’organisme communautaire fondé par des médecins et des urbanistes pour faire de Québec un lieu de santé (voir la vidéo de mise en candidature + photo du prix) :
ÉLABORATION DU PROJET DE LA VILLE
a) Ateliers de création
La Ville de Québec s’est engagée à faire du rêve des citoyens une réalité. Ainsi, elle a initié un processus de réflexion innovateur impliquant les résidents du quartier afin que ceux-ci participent à l’élaboration du concept d’aménagement du site.
Deux ateliers de création, au cours desquels le CCVQ s’est joint à la trentaine de personnes qui y ont pris part, se sont tenus les 11 et 25 septembre 2018. Les citoyens ont été accompagnés par des spécialistes de la Ville pour développer les grandes orientations pour le parc. Après avoir visité le site en compagnie des fonctionnaires de la Ville et de Parcs Canada, les citoyens ont participé aux ateliers avec beaucoup d’enthousiasme et ont exprimé de nombreuses idées pour son aménagement.
Le consensus était fort pour que le parc soit un îlot de verdure conçu pour les résidents, si souvent oubliés dans la planification urbaine dans le Vieux-Québec. Il serait un lieu de repos et de rencontre où la nature serait prédominante. Le potager collectif servirait de tissu social pour attirer et rassembler les nouveaux et actuels résidents.
En novembre 2018, la Ville a produit le rapport des ateliers de création résumant le déroulement des consultations et les principales orientations faisant l’objet de consensus.
Une équipe d’arpentage a aussi été aperçue sur le site démontrant la volonté de la Ville d’aller de l’avant avec le projet du parc-jardin.
b) Rencontre avec Mme Marie-Josée Savard
Le 17 janvier 2019, le CCVQ a rencontré Mme Marie-Josée Savard, vice-présidente du Comité exécutif de la Ville, pour faire le point, entre autres, sur l’avancement du projet. Elle a confirmé que le projet suivait son cours et que le concept final et les plans seraient finalisés au courant de l’année.
Considérant le prix obtenu de Ça Marche Doc pour sa proposition, le CCVQ a aussi offert sa collaboration pour l’élaboration du concept final du projet.
c) Démarches du CCVQ
Durant l’hiver 2019, des membres du CCVQ ont eu des discussions avec des représentants de Oiseaux Canada pour obtenir des informations sur les types d’arbres qui pourraient être plantés dans le futur jardin afin d’attirer davantage les oiseaux migrateurs qui survolent la région.
Le 12 mai 2019, un biologiste du Service canadien de la faune a écrit à la Ville pour transmettre ses recommandations sur l’aménagement du jardin aux fins de la conservation des oiseaux.
d) Présentation du 8 avril 2019
Le 8 avril 2019, lors d'une rencontre du Conseil de quartier, M. André Plante, architecte-paysagiste à la Ville de Québec, a présenté le concept d’aménagement du futur Jardin du Corps-de-Garde. En raison des orientations retenues, le nom du projet a été modifié pour « jardin ».
M. Plante a précisé que le concept était le résultat des choix faits par la Ville en fonction des grandes orientations qui sont ressorties des ateliers de création de l’automne précédant.
Les citoyens présents à la rencontre ont réagi favorablement au projet qui transforme agréablement le lieu abandonné. Ils y ont retrouvé plusieurs des grandes orientations qu’ils avaient proposées lors des ateliers. Tous étaient conscients que toutes les propositions émises lors des ateliers ne pouvaient être retenues. Les citoyens ont tout de même souligné que plusieurs éléments importants et incontournables qui avaient été proposés et qui faisaient consensus n’avaient pas été pris en considération. Ils ont donc manifesté le désir que la Ville révise son concept en les intégrant:
Face à ces propositions, M. Plante s’est engagé à revoir le concept pour tenter d'en insérer le maximum afin de répondre aux attentes des citoyens. Le Conseil de quartier, conformément au souhait des citoyens, a demandé à M. Plante de revenir présenter un concept modifié ultérieurement, ce qu’il a accepté.
e) Dévoilement du projet
Le 11 avril 2019, la Ville dévoilait officiellement le concept du Jardin du Corps-de-garde qui avait été présenté aux citoyens lors de la réunion du Conseil de quartier. Le projet qui a été rendu public était identique à celui qui avait été présenté quelques jours auparavant.
Une équipe d’arpentage a aussi été aperçue sur le site démontrant la volonté de la Ville d’aller de l’avant avec le projet du parc-jardin.
b) Rencontre avec Mme Marie-Josée Savard
Le 17 janvier 2019, le CCVQ a rencontré Mme Marie-Josée Savard, vice-présidente du Comité exécutif de la Ville, pour faire le point, entre autres, sur l’avancement du projet. Elle a confirmé que le projet suivait son cours et que le concept final et les plans seraient finalisés au courant de l’année.
Considérant le prix obtenu de Ça Marche Doc pour sa proposition, le CCVQ a aussi offert sa collaboration pour l’élaboration du concept final du projet.
c) Démarches du CCVQ
Durant l’hiver 2019, des membres du CCVQ ont eu des discussions avec des représentants de Oiseaux Canada pour obtenir des informations sur les types d’arbres qui pourraient être plantés dans le futur jardin afin d’attirer davantage les oiseaux migrateurs qui survolent la région.
Le 12 mai 2019, un biologiste du Service canadien de la faune a écrit à la Ville pour transmettre ses recommandations sur l’aménagement du jardin aux fins de la conservation des oiseaux.
d) Présentation du 8 avril 2019
Le 8 avril 2019, lors d'une rencontre du Conseil de quartier, M. André Plante, architecte-paysagiste à la Ville de Québec, a présenté le concept d’aménagement du futur Jardin du Corps-de-Garde. En raison des orientations retenues, le nom du projet a été modifié pour « jardin ».
M. Plante a précisé que le concept était le résultat des choix faits par la Ville en fonction des grandes orientations qui sont ressorties des ateliers de création de l’automne précédant.
Les citoyens présents à la rencontre ont réagi favorablement au projet qui transforme agréablement le lieu abandonné. Ils y ont retrouvé plusieurs des grandes orientations qu’ils avaient proposées lors des ateliers. Tous étaient conscients que toutes les propositions émises lors des ateliers ne pouvaient être retenues. Les citoyens ont tout de même souligné que plusieurs éléments importants et incontournables qui avaient été proposés et qui faisaient consensus n’avaient pas été pris en considération. Ils ont donc manifesté le désir que la Ville révise son concept en les intégrant:
- la conservation des arbres existants matures et viables;
- l’ajout de végétation pour réduire la superficie de l’espace gazonné;
- l'ajout d’arbres du côté des habitations de la rue Ste-Ursule pour préserver une certaine intimité;
- le plantation d’arbres qui attirent les oiseaux pour agrémenter le lieu;
- l'intégration d’un potager collectif pour répondre aux besoins des résidants;
- l'ajout de jeux pour les enfants pour montrer la volonté de maintenir les familles qui habitent déjà le quartier et le désir d’en attirer davantage;
- l'ajout de poubelles en nombre suffisant pour maintenir la propreté des lieux et de distributeurs de sacs pour les besoins des chiens;
- la limitation de l’illumination des murs du Cavalier-du-Moulin pour ne pas nuire aux habitations qui sont proches.
Face à ces propositions, M. Plante s’est engagé à revoir le concept pour tenter d'en insérer le maximum afin de répondre aux attentes des citoyens. Le Conseil de quartier, conformément au souhait des citoyens, a demandé à M. Plante de revenir présenter un concept modifié ultérieurement, ce qu’il a accepté.
e) Dévoilement du projet
Le 11 avril 2019, la Ville dévoilait officiellement le concept du Jardin du Corps-de-garde qui avait été présenté aux citoyens lors de la réunion du Conseil de quartier. Le projet qui a été rendu public était identique à celui qui avait été présenté quelques jours auparavant.
DÉMARCHES DU CCVQ POUR UNE PRÉSENTATION FINALE DU PROJET RÉVISÉ
Dès septembre 2019, le CCVQ a interpellé la Ville à plusieurs reprises pour avoir des nouvelles sur l’avancement du projet et aussi pour savoir si un concept modifié serait présenté aux citoyens, tel qu’entendu à la réunion du 8 avril.
a) Première rencontre avec Mme Marie-Josée Savard
Une rencontre a finalement eu lieu le 9 décembre 2019 avec Mme Marie-Josée Savard, vice-présidente du Comité exécutif de la Ville. Elle a à nouveau précisé que le projet suivait son cours et que les plans seraient bientôt finalisés en vue d’une réalisation en 2020-2021.
Cependant, le CCVQ a souligné les inquiétudes des citoyens quant à la perspective de couper les arbres existants sur le site, dont plusieurs semblent être en bon état. Le CCVQ a demandé s’il était possible d’ajuster le concept pour les conserver. Le CCVQ a aussi demandé si les plantations prévues favoriseraient la venue des oiseaux migrateurs.
Le CCVQ a surtout insisté sur la frustration des citoyens quant à l’engagement non respecté de M. Plante de présenter le projet suite aux consultations et aux commentaires exprimés par la population. Sur ce point, Mme Savard a indiqué que les préoccupations des citoyens avaient été prises en compte concernant les plantations pour attirer les oiseaux. Quant aux arbres existants, une étude de leur potentiel doit être faite. Elle a ajouté que le potager collectif a été intégré au projet tel que demandé par les citoyens.
Concernant une présentation du concept final aux citoyens, elle s’est engagée à ce qu’elle soit faite au début de l’année 2020.
b) Réponse décevante des fonctionnaires
En janvier 2020, le CCVQ est revenu à la charge auprès de la Ville quant à la présentation aux citoyens du concept final révisé. La réponse reçue a été très décevante. Les fonctionnaires ont souligné que cette rencontre avait déjà eu lieu le 8 avril 2019!!!! En réaction à cette réponse insatisfaisante, le CCVQ a rétorqué que ce n’était pas ce qu’attendaient les citoyens.
Suite à plusieurs interventions du CCVQ au cours des semaines qui ont suivi, le 23 mars 2020, le CCVQ a reçu un courriel de Mme Marie France Loiseau, directrice de la planification de l’aménagement et de l’environnement. Elle indiquait clairement que le concept retenu n’avait pas été modifié sauf pour certains ajustements mineurs et que la présentation attendue n’aurait pas lieu parce qu’il n’existait aucune trace d’un tel engagement lors de la rencontre du 8 avril 2019.
c) Engagement de Mme Marie-Josée Savard
Le 2 mars 2020, lors de la séance du Conseil municipal, à une question du conseiller Jean Rousseau, Mme Marie-Josée Savard s’est engagée à ce qu’il y ait une rétroaction auprès des citoyens.
Considérant cet engagement, le CCVQ a écrit à Mme Savard le 1er avril 2020 pour manifester sa déception et sa frustration quant au courriel reçu le 23 mars et pour réitérer notre demande d’une présentation du concept final auprès des citoyens du quartier.
d) Intervention du CCVQ
Le 27 mai, après plusieurs tentatives infructueuses pour obtenir une rencontre citoyenne afin de finaliser la conception du projet, une lettre du CCVQ a été publiée dans Le Soleil « Contribution citoyenne au projet du Jardin du Corps-de-Garde »
Le CCVQ fait alors connaître publiquement les propositions consensuelles des citoyens afin d’apporter leur contribution à la finalisation du concept. La lettre, qui a aussi été déposée sur la page Facebook du CCVQ, se veut un geste positif de collaboration citoyenne avec la Ville.
e) Résolution du Conseil de quartier
Le 8 juin 2020, dans le cadre de la réunion en mode virtuel du Conseil de quartier, le CCVQ a fait parvenir par courriel plusieurs questions lui demandant s’il était prêt à soutenir les citoyens et à intervenir auprès de la Ville pour connaître le concept final du projet ainsi que le détail des travaux prévus et leurs échéanciers:
- Quelle est la réponse de la Ville aux dernières propositions citoyennes énoncées dans la lettre publiée le 27 mai dans Le Soleil?
- Quel est le concept final du projet (un appel d’offres pour des plans et devis est prévu cet automne)? Est-ce que la Ville est prête à le rendre public?
- Quelles sont les conclusions et recommandations de l’étude réalisée sur le couvert végétal pour déterminer le sort des arbres existants? Est-ce que la Ville est prête à la rendre public?
- Quel est le détail des interventions quant aux coupes d’arbres prévues sur le site (quels sont les secteurs conservés, quels sont les secteurs éliminés et pourquoi)?
- Quel est l’échéancier des travaux?
- Pourquoi une partie de la cour du 55 rue St-Louis doit être expropriée pour la réalisation du projet (cette expropriation n’a jamais été mentionnée lors des présentations antérieures du projet)?
En réponse à notre requête, le Conseil de quartier a adopté une résolution d’appui aux démarches citoyennes en cours, en demandant à la Ville de:
- s’assurer que les demandes et suggestions émises par les citoyens ont bien été prises en compte et que des réponses sur le suivi de celles-ci puissent être données aux résidents;
- fournir au CCVQ les réponses à ses préoccupations;
- faire connaître auprès des résidents le concept final envisagé du projet ainsi que le détail des travaux prévus et leurs échéanciers ainsi que de se rendre disponible à poursuivre les échanges avec ouverture auprès des résidents.
La résolution a été envoyée à Mme Marie-Josée Savard, vice-président du Comité exécutif.
Le 22 juin 2020, le conseiller Jean Rousseau a rencontré à nouveau les fonctionnaires de la Ville pour discuter du projet de jardin et tenter d’en savoir davantage sur l’état d’avancement du concept qui sera réalisé afin qu’il soit finalement présenté aux citoyens.
f) Deuxième rencontre avec Mme Marie-Josée Savard
Le 12 avril 2021, le CCVQ a eu une rencontre en mode virtuel avec Mme Marie-Josée Savard, vice-présidente du Comité exécutif de la Ville.
Lors de cet entretien, elle a précisé que le projet suivait son cours et que la Ville finalisait les plans et devis du projet. Elle a ajouté qu’une présentation du concept final auprès des citoyens aurait lieu à l’automne 2021. Le CCVQ a de nouveau insisté sur la nécessité de cette présentation pour rassurer les citoyens sur l’aménagement du jardin et obtenir leur acceptabilité.
Quant à l’échéancier de réalisation du jardin, elle a souligné qu’il risquait d’être chamboulé en raison de travaux majeurs à effectuer sur les murs de pierres du Cavalier-du-Moulin.
TRAVAUX PRÉPARATOIRES
a) Expropriation
Le 27 mai 2020, le CCVQ était interpellé par une résidente qui avait reçu une lettre l’informant que « la Ville doit acquérir une partie du terrain arrière de [son] immeuble situé au 55 rue St-Louis. »
Le CCVQ était étonné d’apprendre cette nouvelle; ce terrain situé à proximité du projet de jardin n’avait jamais fait partie du projet jusqu’à maintenant. Le CCVQ a alors demandé au conseiller Jean Rousseau s’il était possible d’en savoir davantage sur cette expropriation et à quoi pouvait servir cette bande de terrain pour la réalisation du projet.
Le 29 juin, Jean Rousseau a réussi à obtenir une rencontre avec les fonctionnaires de la Ville, responsables du projet, et la résidente pour en savoir davantage sur les raisons de l’expropriation et déterminer les prochaines actions à ce sujet.
Le 17 juillet 2020, le CCVQ apprenait que, suite à cette rencontre, l’expropriation avait été abandonnée.
b) Émondage
- première opération d’émondage
Le 3 juin 2020, sans avertissement, les citoyens ont eu la surprise de voir des émondeurs effectuer sur le site des coupes d’arbres sans souci de préservation (voir photos).
Cette opération a mobilisé les citoyens résidant autour démontrant que le dernier message du CCVQ publié le 27 mai dans Le Soleil n’avait pas été entendu. L’information de l’opération émondage a immédiatement été déposée sur la page Facebook du CCVQ qui a invité les résidents à se déplacer sur le site pour dénoncer la situation.
Déplacés sur les lieux, le CCVQ et le conseiller Jean Rousseau ont donné une entrevue à TVA média (entrevue qui a été diffusée quelques jours plus tard). Nous avons tous les deux manifesté notre désarroi quand à la coupe des arbres et avons souligné toutes les interventions que nous avons faites depuis un an pour obtenir une présentation du concept final d’aménagement. Nous avons indiqué notre étonnement et demandions des explications à la Ville car, lors de la présentation du projet le 8 avril 2019, l’architecte-paysagiste de la Ville avait mentionné que certains arbres seraient conservés.
Déplacés sur les lieux, le CCVQ et le conseiller Jean Rousseau ont donné une entrevue à TVA média (entrevue qui a été diffusée quelques jours plus tard). Nous avons tous les deux manifesté notre désarroi quand à la coupe des arbres et avons souligné toutes les interventions que nous avons faites depuis un an pour obtenir une présentation du concept final d’aménagement. Nous avons indiqué notre étonnement et demandions des explications à la Ville car, lors de la présentation du projet le 8 avril 2019, l’architecte-paysagiste de la Ville avait mentionné que certains arbres seraient conservés.
- mobilisation citoyenne contre l’émondage
Le 4 juin, des citoyens se sont rassemblés sur les lieux en prévision d’une visite des émondeurs. Le CCVQ les a rejoints pour les remercier de leur implication. Les émondeurs ne sont pas revenus car la première coupe d’arbres était terminée. Elle avait été effectuée en vue des fouilles archéologiques à venir.
Le 5 juin, des citoyens et des représentants de différentes organisations, dont Transition Québec, Nature Québec et Extinction Rébellion, se sont présentés à l’entrée du site pour protester contre la coupe des arbres et demander à la Ville de conserver le couvert végétal restant. Une mobilisation citoyenne débordant le quartier s’est organisée en vue de s’opposer à la coupe des arbres matures existants.
Dans les jours qui ont suivi, le CCVQ a eu des discussions avec ces organisations et des citoyens en vue de prendre connaissance des actions de chacun. Fidèle à son mode d’opération et avec l’aide du conseiller Jean Rousseau, le CCVQ poursuivra les démarches déjà entreprises auprès de l’administration municipale. De leur côté, les citoyens et les organisations poursuivront leurs interventions en parallèle. Ils mènent un combat plus large que le CCVQ respecte.
Le 12 juin, les résidents du secteur qui se sont rassemblés sur le site pour protester contre la coupe des arbres ont organisé un 5@7 pour sensibiliser les citoyens à la conservation du couvert végétal toujours présent et s’opposer à sa disparition. Une vingtaine de personnes étaient présentes dont le CCVQ et le conseiller Jean Rousseau.
Plus tôt dans la journée, Jean Rousseau avait rencontré Mme Savard et les fonctionnaires de la Ville, responsables du projet du Jardin du Corps-de-Garde, pour faire le point sur son avancement, connaître leur réponse à la dernière lettre du CCVQ parue dans Le Soleil et comprendre l’opération d’émondage qui s’est déroulée sur le site.
Le 14 juin 2020, une lettre d’opinion, signée par de nombreux citoyens et des organismes de protection de l’environnement, a été envoyée par courriel, entre autres, au maire, aux conseillers, aux députés provinciaux et fédéraux de la région et aux ministres de l’Environnement du Québec et du Canada. La lettre dénonce la coupe d’arbres effectuée dans les jours précédents et le concept adopté par la Ville pour l’aménagement du Jardin du Corps-de-Garde.
- réaction de l’administration municipale
Le 15 juin 2020, lors du Conseil municipal, le conseiller Jean Rousseau a demandé à Mme Savard si elle comptait donner suite à la lettre du CCVQ parue le 27 mai 2020 dans Le Soleil en tenant compte du mouvement citoyen créé suite à la coupe des arbres.
Mme Savard a répondu en faisant référence à la démarche mise en place lors des ateliers de création de 2018 afin de faire participer les citoyens à la réalisation du projet. Elle a ajouté qu’il avait été expliqué aux citoyens lors de la rencontre du 8 avril 2019 que les plans images présentés ne pouvaient montrer tous les arbres et les plantations qui seront mis en place afin que ces images soient lisibles et compréhensibles. Elle a aussi précisé que le concept adopté reflétait la volonté exprimée par les commentaires des citoyens lors des consultations. Et elle a mentionné qu’il avait aussi été indiqué que la Ville reviendrait plus tard auprès des citoyens au moment opportun lorsque les plans et devis du projet seront établis. Enfin, elle a souligné que l’émondage effectuée constituait un débroussaillage pour permettre les fouilles archéologiques.
La conseillère Suzanne Verreault, responsable du dossier environment, a tenu à répondre en faisant référence à la lettre d’opinion reçue la veille. Elle a réitéré que le concept du projet avait été élaboré avec les citoyens et a insisté sur le fait que la politique municipale sur la vision de l’arbre ne veut pas dire qu’il ne faut plus couper les arbres. L’orientation de la Ville est de les remplacer par d’autres et même en plus grand nombre lorsqu’il faut les couper. Quant à l’émondage effectué, elle a précisé qu’il consistait à couper des broussailles sans valeur.
Le maire a ajouté qu’il était exaspéré par le psychodrame qui se jouait autour du débroussaillage en cours.
Même si les réponses des deux conseillères ont été succinctes et ne couvraient pas toutes les préoccupations citoyennes, le CCVQ constate qu'elles auraient été les bienvenues il y a plusieurs mois lorsque les citoyens les réclamaient et auraient peut-être permis d’éviter la réaction citoyenne des derniers jours. De plus, le CCVQ ne se souvient pas que les précisions mentionnées par Mme Savard aient été faites aux citoyens lors de la rencontre du 8 avril 2019.
- poursuite de l’émondage
Le 19 juin 2020, des émondeurs ont poursuivi le débroussaillage le long du mur longeant l’avenue Ste-Geneviève et au pied du cavalier. Cette opération était aussi en vue des fouilles archéologiques. Le CCVQ s’est présenté sur les lieux pour constater l’opération. (Voir vidéo)
Les grands arbres situés dans cette section du site n’ont pas été touchés à l’exception évidemment de celui qui était tombé par le vent.
En après-midi, le CCVQ avec le conseiller Jean Rousseau est allé constater l’émondage effectué. Il a alors été convenu que Jean Rousseau demanderait aux fonctionnaires de la Ville responsables de la foresterie d’avoir une rencontre avec eux et le CCVQ pour discuter de leur évaluation des arbres en place. L’objectif est de tenter de conserver les grands arbres qui n’ont pas été coupés et de voir comment ils pourraient être intégrés dans l’aménagement du site. Ils constituent déjà une canopée non négligeable qui a pris 40 ans à se développer et qui mériterait d’être conservée. Ils forment également une barrière végétale avec l’avenue Ste-Geneviève créant une certaine intimité.
- inquiétude des citoyens
Le 19 juin, paraissait dans Le Soleil la lettre d’une citoyenne qui s’inquiétait de la coupe des arbres sur le site « Le parc du Corps-de-garde et la préservation de la biodiversité »
- réplique de la Ville
Le 23 juin 2020, Le Soleil publiait la réplique de la Ville quant aux actions citoyennes des derniers jours « Aménagement des Jardins du Corps-de-garde, un nouvel espace public vert au cœur du Vieux-Québec »
La lettre de Mme Savard présentait les grandes lignes du projet et les phases des travaux dont le débroussaillage effectué et les fouilles archéologiques en cours. Elle restait muette sur la possibilité d’intégrer au concept les grands arbres qui étaient encore debout ni sur les moyens pour réduire l’îlot de chaleur qui sera créé avec le grand espace gazonné.
Cette réponse même incomplète arrivait tardivement. Pour le CCVQ, il aurait été si simple de rencontrer les citoyens une dernière fois pour finaliser la conception du jardin et de présenter l’échéancier des travaux effectués durant l’été. Tout le monde aurait été gagnant autant la Ville que les citoyens.
- intervention de sauvetage du CCVQ et du conseiller Jean Rousseau
Le 3 juillet 2020, grâce à son intervention, le conseiller Jean Rousseau et le CCVQ, ont eu un accès privilégié au site pour le voir de plus près et constater l’état des arbres encore en place. Le CCVQ était accompagné d’un spécialiste reconnu en arboriculture, afin d’obtenir une expertise indépendante de l’état des grands arbres qui n’avaient pas été coupés.
Six grands arbres ont retenu l’attention de l'arboriculteur. Selon son évaluation phytosanitaire, ils semblent être en assez bon état pour être conservés tout en devant être protégés et soignés durant les travaux d’aménagement du jardin (protection du tronc, haubanage lorsque requis, élagage des branches mortes, élimination des branches charpentières attaquées par les chancres, pré-coupes racinaires si des racines sont enlevées et endommagées, fertilisation s’ils perdent trop de racines et aération du sol s’il est compacté). Un ruban a été mis autour de leur tronc. Le spécialiste a aussi confirmé que tous les autres arbres examinés sur le site étaient en trop mauvaise condition pour être conservés. Il a également indiqué que tous les végétaux situés à proximité des murs de pierres à réparer devront être enlevés pour pouvoir effectuer correctement les travaux nécessaires.
Suite à cette visite, Jean Rousseau a tenté d’obtenir une rencontre avec les fonctionnaires de la Ville, responsable de la foresterie, afin que le CCVQ puisse discuter de l’évaluation des six arbres qui a été faite.
Le 17 juillet 2020, suite de nouveau à son intervention, les membres du CA du CCVQ, accompagnés du conseiller Jean Rousseau, a rencontré les fonctionnaires de la Ville. Étaient présents Mme Marie-France Loiseau, directrice du Service de la planification de l’aménagement et de l’environnement, M. André Plante, architecte paysagiste et M. Legaré, ingénieur forestier.
Visite intéressante et très éclairante qui aurait pu être tenue beaucoup plus tôt. Les informations que nous avons reçues lors de cette visite auraient pu nous être présentées lorsque le CCVQ a réclamé en vain une autre rencontre au cours de la dernière année. Le CCVQ a aussi souligné aux fonctionnaires que les différentes interventions effectuées au cours des derniers mois se voulaient constructives en vue de collaborer avec la Ville pour finaliser l’aménagement du site abandonné depuis si longtemps.
Le CCVQ s’est fait confirmé que de nombreux partenaires sont impliqués dans ce projet. Ils incluent Parcs Canada, Défense nationale, Société québécoise des infrastructures et Commission de la capitale nationale du Québec, qui sont propriétaires de l’une ou l’autre des parties du site. À cela il faut ajouter des propriétaires privés dont les résidences sont adossées au site. Mais la Ville sera maître-d’oeuvre et coordonnera l’ensemble des travaux qui seront effectués en respectant les exigences de chacun des partenaires impliqués. Cette façon de faire évitera que chacun attende l’autre pour débuter sa partie des travaux. La coordination des travaux devrait garantir une réalisation plus efficace. Quant aux travaux sur les ouvrages défensifs, ils se feront en parallèle avec ceux du jardin ou avant.
Lors de la rencontre, les points suivants ont été abordés:
La lettre de Mme Savard présentait les grandes lignes du projet et les phases des travaux dont le débroussaillage effectué et les fouilles archéologiques en cours. Elle restait muette sur la possibilité d’intégrer au concept les grands arbres qui étaient encore debout ni sur les moyens pour réduire l’îlot de chaleur qui sera créé avec le grand espace gazonné.
Cette réponse même incomplète arrivait tardivement. Pour le CCVQ, il aurait été si simple de rencontrer les citoyens une dernière fois pour finaliser la conception du jardin et de présenter l’échéancier des travaux effectués durant l’été. Tout le monde aurait été gagnant autant la Ville que les citoyens.
- intervention de sauvetage du CCVQ et du conseiller Jean Rousseau
Le 3 juillet 2020, grâce à son intervention, le conseiller Jean Rousseau et le CCVQ, ont eu un accès privilégié au site pour le voir de plus près et constater l’état des arbres encore en place. Le CCVQ était accompagné d’un spécialiste reconnu en arboriculture, afin d’obtenir une expertise indépendante de l’état des grands arbres qui n’avaient pas été coupés.
Six grands arbres ont retenu l’attention de l'arboriculteur. Selon son évaluation phytosanitaire, ils semblent être en assez bon état pour être conservés tout en devant être protégés et soignés durant les travaux d’aménagement du jardin (protection du tronc, haubanage lorsque requis, élagage des branches mortes, élimination des branches charpentières attaquées par les chancres, pré-coupes racinaires si des racines sont enlevées et endommagées, fertilisation s’ils perdent trop de racines et aération du sol s’il est compacté). Un ruban a été mis autour de leur tronc. Le spécialiste a aussi confirmé que tous les autres arbres examinés sur le site étaient en trop mauvaise condition pour être conservés. Il a également indiqué que tous les végétaux situés à proximité des murs de pierres à réparer devront être enlevés pour pouvoir effectuer correctement les travaux nécessaires.
Suite à cette visite, Jean Rousseau a tenté d’obtenir une rencontre avec les fonctionnaires de la Ville, responsable de la foresterie, afin que le CCVQ puisse discuter de l’évaluation des six arbres qui a été faite.
Le 17 juillet 2020, suite de nouveau à son intervention, les membres du CA du CCVQ, accompagnés du conseiller Jean Rousseau, a rencontré les fonctionnaires de la Ville. Étaient présents Mme Marie-France Loiseau, directrice du Service de la planification de l’aménagement et de l’environnement, M. André Plante, architecte paysagiste et M. Legaré, ingénieur forestier.
Visite intéressante et très éclairante qui aurait pu être tenue beaucoup plus tôt. Les informations que nous avons reçues lors de cette visite auraient pu nous être présentées lorsque le CCVQ a réclamé en vain une autre rencontre au cours de la dernière année. Le CCVQ a aussi souligné aux fonctionnaires que les différentes interventions effectuées au cours des derniers mois se voulaient constructives en vue de collaborer avec la Ville pour finaliser l’aménagement du site abandonné depuis si longtemps.
Le CCVQ s’est fait confirmé que de nombreux partenaires sont impliqués dans ce projet. Ils incluent Parcs Canada, Défense nationale, Société québécoise des infrastructures et Commission de la capitale nationale du Québec, qui sont propriétaires de l’une ou l’autre des parties du site. À cela il faut ajouter des propriétaires privés dont les résidences sont adossées au site. Mais la Ville sera maître-d’oeuvre et coordonnera l’ensemble des travaux qui seront effectués en respectant les exigences de chacun des partenaires impliqués. Cette façon de faire évitera que chacun attende l’autre pour débuter sa partie des travaux. La coordination des travaux devrait garantir une réalisation plus efficace. Quant aux travaux sur les ouvrages défensifs, ils se feront en parallèle avec ceux du jardin ou avant.
Lors de la rencontre, les points suivants ont été abordés:
- La conception du jardin n’est pas finalisée. La Ville poursuit sa réflexion en fonction des commentaires reçus lors des consultations, des analyses du terrain et de la faisabilité de certains aménagements.
- Le plan image qui circule n’est pas une représentation fidèle de l’aménagement final qui sera réalisé. Il y aura effectivement plus d’arbres et d’arbustes que ceux illustrés. Il seront de différentes variétés (dont des arbres fruitiers) pour agrémenter le site, le colorer à différentes saisons et attirer les oiseaux. Le site se veut un jardin. Les arbres choisis seront à croissance rapide pour qu’ils atteignent une certaine envergure plus vite.
- Suite aux questions du CCVQ quant à la possibilité d’aménager le passage piétonnier de l’autre côté du jardin le long du mur derrière les maisons de la rue Ste-Ursule, l’architecte paysagiste a précisé que le passage piétonnier qui traversera le site sera installé le long des anciennes structures défensives parce qu’il se veut un lien entre l’avenue Ste-Geneviève et la rue St-Louis en reliant le plus directement possible les rues de Brébeuf et du Corps-de-Garde, tel qu’exprimé par les citoyens lors des consultations. La Ville veut ainsi éviter que les piétons traversent à un endroit inapproprié loin de l'intersection avec la rue de Brébeuf. De plus, pour des raisons de sécurité, la Ville ne peut garantir la stabilité du mur des maisons se trouvant de l'autres côté du jardin. Par contre, le CCVQ se rend compte maintenant que si les citoyens avaient su que ce lien piétonnier impliquait la coupe des arbres existants, l’opinion des citoyens aurait sûrement été différente.
- Le CCVQ n’a pas obtenu de précision quant à l’indice de canopée à court terme et à long terme que la Ville espère atteindre avec les plantations qui seront effectuées. La Ville ne semble pas avoir calculé un tel indice pour ce site. Cette information serait pourtant intéressante et rassurante sur l’aménagement qui sera mis en place, considérant que la canopée du quartier Vieux-Québec/Cap-Blanc/Colline parlementaire est déficiente. Dans la Vision de l’arbre adoptée par la Ville, il est souligné que l’indice de canopée du quartier en 2015 était de seulement 18%.
- L’illumination des ouvrages défensifs mis en valeur sera discrète. Il n’est pas question d'utiliser des luminaires comme ceux éclairant les fortifications à la Porte St-Louis. Pour des questions de sécurité pour les citoyens qui utiliseront le jardin le soir, un éclairage d’appoint sera installé à quelques endroits.
- Le CCVQ a mentionné l’îlot de chaleur créé par le vaste espace gazonné. Il pourrait être réduit avec des bosquets. Précisant que cet espace est prévu pour permettre le jeu, aucun engagement n’a été pris quant à notre commentaire. À suivre…
- Toute la végétation se situant à proximité des ouvrages défensifs et du mur de soutènement de l’avenue Ste-Geneviève sera coupée pour permettre une réfection adéquate. Vu la dégradation actuelle, les travaux de remise en état seront importants et ne pourront être effectués adéquatement avec tous ces arbres si proches. Ces travaux doivent absolument être réalisés pour la sécurité des futurs usagers du jardin. Les joints du parement de pierres du cavalier sont extrêmement effrités et plusieurs fissures traversent le mur. Le muret le long de l’avenue Ste-Geneviève est très endommagé et une section s’est déjà effondrée il y a une douzaine d’années. De plus, ce mur qui retient la structure de la rue repose sur des fondations très fragiles lorsque celles-ci sont encore existantes.
Jean Rousseau avait indiqué aux fonctionnaires que le CCVQ avait identifié quelques grands arbres à conserver que nous avions marqués d’un ruban. Avant la visite, les fonctionnaires sont allés sur les lieux pour les évaluer.
Précédant la tournée des six arbres, le CCVQ a de nouveau fait valoir les raisons pour lesquelles les citoyens souhaitaient les conserver (maturité, canopée importante, ombrage, résistance au temps, barrière végétale avec la rue). Nous avons mentionné que les nouvelles plantations n’auraient pas l’envergure des arbres actuels. Sur ce point, les fonctionnaires ont précisé à nouveau que les essences qui seront choisies seront à pousse rapide pour atteindre une certaine envergure à moyen terme.
Des 6 arbres qui ont été marqués lors de la visite du 3 juillet, un seul est en très bon état selon l’ingénieur forestier de la Ville. Les autres ont soit des chancres importants qu’il serait difficile de soigner sans affecter tout le reste de l’arbre ou une crête dégarnie qui indique une mauvaise circulation de la sève dans le tronc et/ou les branches (donc un dépérissement certain de l’arbre). Nous avons évoqué la possibilité de les soigner, mais selon l’ingénieur forestier le dommage est trop important pour justifier un traitement qui serait peu efficace à long terme. Les arbres auraient déjà atteint leur fin de vie. De plus, le remblaiement du terrain pour permettre l’aménagement de la descente entre l’avenue Ste-Geneviève et le jardin ferait en sorte que le tronc de certains arbres se retrouveraient enterré, ce qui affecterait inévitablement leur survie en étouffant le système racinaire. Ainsi, quatre des six arbres ciblés se trouvent dans la zone de remplissage et un autre est très près du muret à reconstruire le long de l’avenue Ste-Geneviève. Quant au tilleul, il est près de la rue, mais au-dessus du remplissage.
Par conséquent, le seul arbre qui pourrait peut-être être conservé est le tilleul qui est situé près de l’avenue Ste-Geneviève. Se trouvant malheureusement dans l’alignement de l’accès qui est prévu au jardin, le CCVQ a fortement insisté pour que la Ville examine sérieusement la possibilité de le conserver en ajustant l’accès prévu. Les fonctionnaires nous ont écoutés, entendus et constaté notre volonté.
Le 17 septembre 2020, lors d’une réunion avec les fonctionnaires de la Ville, le conseiller Jean Rousseau a de nouveau insisté pour que le tilleul soit conservé.
- annonce de la deuxième opération d’émondage
En octobre 2020, des citoyens se sont appropriés le lieu du futur jardin. Trois tables de pique-nique sont « apparues » sur le site. (voir photo)
Le 28 octobre 2020, le Service de la planification de l’aménagement et de l’environnement de la Ville a cette fois-ci envoyé une lettre aux 350 résidents du secteur pour les informer de la poursuite de l’émondage près des murs du Cavalier-du-Moulin et du muret de l’avenue Ste-Geneviève en vue des travaux de restauration et de reconstruction qui devraient débuter en 2021. (voir document)
Les résidents ont pu noter que la lettre faisait mention des interventions du CCVQ et du conseiller Jean Rousseau réalisées au cours de l’été auprès des fonctionnaires de la Ville en vue de conserver certains arbres identifiés suite à une expertise indépendante. La lettre expliquait enfin les raisons qui justifiaient la coupe des arbres près du cavalier et du muret et dans le talus.
À la satisfaction du CCVQ, la lettre indiquait que la Ville prendrait tous les moyens pour conserver le tilleul qui est en très bon état. Ainsi, l’insistance du CCVQ avait porté fruit pour la sauvegarde du tilleul. Cependant, le CCVQ est conscient qu’il devra rester vigilant pour s’assurer de la conservation et de la préservation du tilleul lors de la réalisation du jardin.
- mise au point du CCVQ
Le 29 octobre, le CCVQ a déposé un texte sur sa page Facebook pour faire le point sur la situation et apporter certaines précisions sur l’émondage. De plus, le CCVQ y souligne ses efforts pour conserver le tilleul.
- rapports d’évaluation des arbres
Le 1 novembre 2020, des citoyens ont fait parvenir au CCVQ deux documents obtenus via une demande en regard de la Loi d'accès à l’information.
Le premier document est un rapport effectué par la firme Stantec. Dans ce rapport, dont les conclusions et les recommandations sont caviardées, des tableaux montrent que plusieurs arbres ont été identifiés à conserver. (voir document)
Le second document est un rapport rédigé par la Division de la foresterie de la Ville de Québec. Ce document conclut qu’il n’y a que 6 arbres qui peuvent être conservés, dont le tilleul. Les conclusions de ce rapport municipal sont donc les mêmes que celles de l’expert indépendant que le CCVQ a consulté le 3 juillet 2020. (voir document)
Le CCVQ constate donc que, lors de la rencontre avec les fonctionnaires de la Ville le 17 juillet 2020, ceux-ci devaient connaître l’existence de ces rapports car ils sont datés de 2019. Même si les fonctionnaires nous disaient alors qu’aucun arbre ne pouvait être conservé ils savaient déjà que le tilleul était en bon état. Le CCVQ en conclut que rien ne pouvait être conservé en raison du concept du jardin et des travaux sur les murs et non parce que les arbres étaient en mauvais état.
Connaissant maintenant ces rapports, le CCVQ devra s’assurer que tous les moyens seront pris pour conserver le tilleul, comme il est précisé dans la lettre du 28 octobre.
Les deux rapports ont été transmis au conseiller Jean Rousseau.
- mobilisation citoyenne contre l’émondage
Le 31 octobre, suite à la réception de la lettre de la Ville, plusieurs citoyens déçus quant aux travaux d’émondage à venir se sont rassemblés sur le site.
Dans les jours qui ont suivi, ces citoyens ont effectué plusieurs actions:
- mise en place d’une barricade pour empêcher l’accès au site (la barricade a été démantelée quelques jours plus tard);
- mise en place d’affiches sur la clôture le long de l’avenue Ste-Geneviève demandant de conserver les grands arbres restants;
- publication d’une lettre d’opinion demandant de préserver le boisé pour la santé des citoyens;
- visite d’un journaliste pour lui montrer l’émondage en cours et exprimer à nouveau leur désaccord.
- deuxième opération d’émondage
Dans les jours qui ont précédé l’opération, le CCVQ avait remarqué que le tilleul était le seul arbre autour duquel il y avait des rubans oranges. Tous les autres rubans qui avaient été mis le 3 juillet autour de cinq autres arbres avaient été enlevés. Le CCVQ pouvait donc espérer que le tilleul serait conservé. (Voir photo)
Le 12 novembre 2020, l’émondage a repris sous haute surveillance policière pour prévenir toute intervention de protestataires. Il s’est poursuivi les jours suivants sans présence policière. (voir photos)
L’émondage s’est terminé le 17 novembre 2020 avec le départ des travailleurs. Comme le CCVQ le souhaitait, le tilleul qu’il a défendu agressivement est demeuré en place. (voir photos)
- épilogue quant à l’émondage
Le CCVQ estime qu’il a pris tous les moyens pour préserver le maximum d’arbres, mais la décision finale relevait de la Ville. Cet exercice a conduit à la conservation du tilleul qui était un arbre en très bon état et qui sera intégré au projet. Enfin, les arbres qui ont été coupés seront remplacés par un jardin abondamment boisé et fleuri. C’est le message qu’il faut véhiculer auprès des citoyens et qui est partagé par le conseiller Jean Rousseau.
- engagement de la Ville pour la protection du tilleul
Le 17 novembre 2021, le CCVQ a reçu la réponse écrite à la question qu’il avait transmise à la conseillère Marie-Josée Savard lors du Conseil municipal du 2 novembre.
Le CCVQ voulait obtenir des précisions quant à la protection du tilleul sur le site du futur Jardin du Corps-de-Garde, conséquemment aux efforts réalisés auprès des fonctionnaires de la Ville pour le préserver.
Mme Savard a précisé que plusieurs mesures seront mises en place afin de protéger le tilleul. De plus, le concept paysager sera adapté en vue de bien l’intégrer. Ainsi, s’il y a lieu, les allées de circulation et le belvédère qui sont prévus pourraient être modifiés. Enfin, des exigences de protection de l’arbre seront incluses aux plans et devis en limitant au minimum la circulation sur le système racinaire, en exécutant des coupes de racines adéquates, en évitant les déblais/remblais et en installant un périmètre de protection autour du tronc. Une surveillance et un suivi de ces exigences seront effectués durant le chantier.
Les mesures qui seront prises pour intégrer le tilleul à l’aménagement du jardin et le sauvegarder durant les travaux répondent aux attentes du CCVQ. Celui-ci fera un suivi régulier pour s’assurer que le tilleul se rende jusqu’à l’inauguration du jardin.
c) Murs de pierre
Le 19 juin 2020, au même moment que les émondeurs poursuivaient le débroussaillage du site, des maçons employés par Parcs Canada faisaient des sondages dans les murs du cavalier à deux endroits. Cette inspection visait à relever l’état de la pierre et à vérifier aussi l’état des matériaux derrière le parement de pierres. Il était possible de constater les nombreuses fissures qui serpentent les murs et l’effritement du mortier entre les pierres. (voir photos)
Le 19 juin 2020, au même moment que les émondeurs poursuivaient le débroussaillage du site, des maçons employés par Parcs Canada faisaient des sondages dans les murs du cavalier à deux endroits. Cette inspection visait à relever l’état de la pierre et à vérifier aussi l’état des matériaux derrière le parement de pierres. Il était possible de constater les nombreuses fissures qui serpentent les murs et l’effritement du mortier entre les pierres. (voir photos)
Les travaux d’auscultation des murs se sont poursuivis le 11 novembre 2020. Des maçons ont travaillé alors sur une autre section des murs, soit ceux longeant les résidences et le conservatoire. (voir photos)
Le 18 novembre 2020, en prévision des travaux de restauration des murs, des clôtures délimitant une aire de travail ont été installées devant le mur du Conservatoire de théâtre. Des spécialistes ont aussi examiné la qualité du mortier et le niveau de dégradation des murs. (voir photos)
d) Fouilles archéologiques
Le 17 juin 2020, tous les citoyens du secteur ont reçu un avis de la Ville les informant du début prochain des fouilles archéologiques sur le site du Jardin Corps-de-Garde.
Les fouilles archéologiques ont débuté le 22 juin. Elles ont d’abord été concentrées près du mur longeant l’avenue Ste-Geneviève (voir photos jointes).
Le 17 juillet, lors de la visite des lieux avec les fonctionnaires de la Ville pour discuter du sort des arbres, le CCVQ a pu constater les fouilles réalisées par les archéologues à différents endroits sur le site. (voir photos)
Ceux-ci recherchent surtout des traces de l’époque de l’hôpital militaire établi à cet endroit de 1811 à 1873. Après avoir logé momentanément le Palais de justice de 1873 à 1890, l’édifice a servi de quartier pour les soldats mariés de la garnison jusqu’à son incendie en 1940.
Les fouilles archéologiques se sont terminées le 17 septembre 2020. Les excavations ont été remblayées pour protéger les artéfacts mis à jour.
Les archéologues semblent satisfaits de ce qu’ils ont trouvé. Rien n’a été ébruité pour l’instant. Les archéologues sont à rédiger leur rapport. Les artéfacts situés au pied du Cavalier-du-Moulin (latrines) et le long du mur derrière l’ancien monastère seront préservés durant les travaux d’aménagement du jardin.
e) « Arbre au boulet »
- évaluation de l’arbre
Le 27 août 2020, une équipe de spécialistes s’affairaient autour de l’arbre au boulet situé sur la rue St-Louis au coin de la rue du Corps-de-Garde.
L’orme de près de 90 ans subissait un examen pour s’assurer que ses « traumatismes » connus et documentés ne sont pas définitifs. L’inspection était reliée aux futurs travaux d’aménagement du jardin. En effet, l’arbre est situé à l’entrée de la rue du Corps-de-Garde qui mènera au jardin. (voir photo)
Le CCVQ espère que les résultats de l’examen seront encourageants et que l’arbre continuera à agrémenter l’endroit et à intriguer avec son boulet bien enchâssé à sa base.
- conclusion fatale du rapport d’évaluation
Le 10 mars 2021, le CCVQ apprenait une triste nouvelle. L’arbre au boulet de la rue St-Louis sera abattu.
L’expertise effectuée en août 2020 a démontré qu’il est très malade et dangereux. Il menace de tomber à tout moment. L’orme qui est suivi périodiquement continue de se dégrader. Il ne reste plus que 27 % de bois sain alors que ce pourcentage était de 34 % en 2009. Un pourcentage si faible entraîne un haut risque de bris. (voir présentation)
Avec le temps, l’orme était devenu une icône et un attrait touristique qui attirait les locaux et les visiteurs qui se demandaient d’où venait le boulet et comment expliquer son « insertion » à sa base. (voir photos)
De plus, cet arbre était le seul qui verdissait la rue St-Louis entre les rues d’Auteuil et Haldimand. Ce sera une grande perte pour la canopée déficiente du quartier.
Considérant l’importance et la valeur patrimoniale de l’arbre et de l’attrait qu’il suscite en raison de la présence du boulet à ses pieds, la Ville a pris la sage décision de le remplacer par une œuvre d’art. Elle sera réalisée par l’artiste Paryse Martin. Une partie du tronc sera conservée pour être moulée dans le bronze et le boulet sera replacé au même endroit. Fait exceptionnel, cette oeuvre d’art particulière sera conçue en collaboration avec des citoyens du quartier, dans le cadre d’un processus de médiation culturelle.
La triste nouvelle déposée sur la page Facebook du CCVQ a suscité beaucoup de visites (448 vues). Le CCVQ a aussi envoyé un billet au journal Le Soleil pour souligner la perte et, en réaction à la coupe de l’arbre, il envoyait également un message sur les attentes des citoyens quant à l'aménagement futur du Jardin du Corps-de-Garde. Malheureusement, le billet n’a pas été publié.
Le jour même de la conférence de presse, la Ville a envoyé aux résidents du secteur un avis annonçant l’abattage de l’arbre et son remplacement par une œuvre d’art.
- intervention du CCVQ
Le 15 mars 2021, dans le cadre du Conseil municipal, le CCVQ a transmis une question à la conseillère Marie-Josée Savard s’interrogant sur l’urgence d’abattre l’arbre au boulet. Dans une ultime tentative, le CCVQ se demandait s’il était possible de le conserver une autre saison pour que les citoyens puissent l’admirer encore.
Mme Savard a alors repris les arguments énoncés lors de l’annonce de l’abattage. Même si la décision attriste la Ville, l’auscultation de l’orme a démontré un état très avancé de décrépitude qui rend l’arbre fragile et dangereux. Pour assurer la sécurité de tous, la seule décision qui s’imposait était son abattage. Par conséquent, il était donc impossible de le maintenir en place pour une autre année. (voir rapport)
- abattage de l’arbre et récupération du tronc
L’opération abattage et récupération s’est échelonnée sur trois jours, du 16 au 18 mars 2020. Elle a monopolisée une armada d’émondeurs et leur machinerie qui ont travaillé dans un périmètre hautement sécurisé par les policiers sous l’oeil attentif des médias, des photographes amateurs et des curieux.
Les portions de tronc coupées montraient clairement l’état de dégradation de l’arbre. La partie saine de l’orme constituait effectivement une mince coquille qui pouvait casser à tout moment.
L’opération récupération du tronc a été complexe en raison de la présence du boulet.
La première journée a consisté à émonder l’arbre en le privant de toutes ses branches. Par la suite, dans la deuxième journée, les émondeurs et des ouvriers se sont affairés à dégager la base de l’arbre en le débarrassant de son corset de béton et d’asphalte qui l’encerclait. L’essouchement a été effectué sous la supervision des archéologues et des artificiers de la Défense nationale. Les militaires devaient s’assurer que le boulet ne puisse exploser. Quant aux archéologues, à leur grande surprise, ils ont exhumé un muret datant d’au moins 1727.
Enfin, durant le troisième journée, à l’intérieur d’un périmètre de sécurité plus vaste, les artificiers de la Défense nationale se sont mis à l’oeuvre pour extirper le boulet (il s’agit plutôt d’une bombe) qui ne s’est pas rendu facilement. Il a été retiré en fin de journée seulement après de longues et difficiles manoeuvres. L’arbre ne voulait pas s’en départir. C’est difficile de mettre fin à une relation aussi longue. Toutes les racines ont aussi été sectionnées et la partie du tronc de l’orme qui a été conservée a finalement été transportée à la Fonderie d’Art d’Inverness afin de renaître plus tard dans le bronze.
Toute les opérations se sont déroulées sous la supervision de l’artiste Paryse Martin. (voir photos)
L’emplacement où trônait l’orme est maintenant bien vide.
Le 12 avril 2021, lors d’une rencontre en mode virtuel avec Mme Marie-Josée Savard, vice-présidente du Comité exécutif de la Ville, pour discuter de différents sujets, le CCVQ a proposé que la Ville installe une affiche racontant l’histoire de l’orme légendaire, l’opération extraordinaire entreprise pour récupérer une partie du tronc et le processus de médiation culturelle qui sera mis en place pour la création d’une œuvre d’art qui rendra hommage à l’arbre et qui sera installée à son emplacement. Cette affiche comblerait le vide et informerait les citoyens et les visiteurs de ce qui a été fait et de ce qui se prépare pour ce site. La proposition a été jugée intéressante. À suivre…
- médiation culturelle
Le processus de médiation culturelle est nouveau à la Ville de Québec. Il a été appliqué pour la première fois pour l’oeuvre d’art fantaisiste qui sera installée au Parc Bardy plus tard en 2021. Dans ce cas, des enfants ont participé avec le duo de créateurs Cooke-Sasseville à l'établissement du concept et de l’orientation de l’oeuvre.
Lors de l’annonce de l’abattage de l’arbre au boulet, la Ville a au même moment annoncé que l’orme serait remplacé par une oeuvre d’art réalisé par l’artiste Paryse Martin. Afin d’enrichir le processus créatif, des ateliers de médiation culturelle avec l’artiste seront mis en place.
Le 6 avril 2021, le Conseil de quartier du Vieux-Québec/Cap-Blanc/Colline parlementaire a été sollicité par la Ville pour identifier une dizaine de citoyens qui souhaiteraient participer à cet exercice. Ces citoyens ont été choisis le 14 avril lors de l’assemblée générale du conseil.
Très intéressé par ce processus particulier, le CCVQ a manifesté son grand intérêt. Ainsi, deux membres du CA du CCVQ participeront à la médiation culturelle.
De plus, comme il s’agit d’un attrait touristique connu et d’un arbre « historique », le CCVQ a fait la proposition qui a été acceptée qu’un représentant de la Société historique de Québec et de l’Association des guides touristiques de Québec participent au processus de médiation culturelle. L’arbre au boulet était célébré dans tous les guides touristiques. Il était associé à la Ville et son histoire. C’était une curiosité incontournable de la Ville. Considérant que l’oeuvre d’art intégrera une relique de l’arbre et la remise en place du boulet, le lieu demeurera un arrêt incontournable pour les visiteurs.
Les rencontres pour la médiation culturelle ont débuté le 3 mai 2021 et s’échelonneront jusqu’en août.
f) parc du Cavalier-du-Moulin
Le parc du Cavalier-du-Moulin est un secret bien gardé du Vieux-Québec. Il est surtout fréquenté par les résidents qui l’ont découvert et par les étudiants du Conservatoire de théâtre situé tout près.
C’est un espace vert géré par la Commission de la Capitale nationale du Québec (CCNQ). Le parc sera intégré au projet du Jardin du Corps-de-Garde en bonifiant le lieu et en facilitant davantage l’accès entre les deux espaces verts.
En mars 2021, le CCVQ a constaté qu’une affiche avait été installée sur la grille à l’entrée du parc. Elle annonçait la coupe de deux arbres qui seraient dans un état de dégradation avancé. Le message ajoutait que la perte de ceux-ci sera compensée par la plantation d’autres arbres. (voir photos)
L’émondage et l’abattage des deux arbres a été effectuée le 24 mars 2021. L’un des deux arbres coupés était assez imposant à voir la souche qui reste au sol. (voir photos)
Considérant cette coupe d’arbres qui s’ajoute à celle effectuée sur le site du futur jardin et la coupe de l’arbre au boulet, le CCVQ espère que, pour compenser, l’aménagement du futur Jardin du Corps-de-Garde soit fabuleux et luxuriant.
Au début du mois de mai, le CCVQ a constaté qu’une autre affiche a été installée sur la grille. Elle indique que le parc est fermé temporairement en raison de travaux futurs sur les murs. Aucune date de début et de fin ne sont mentionnées. (voir photo)
Cette fermeture est vraiment dommage pour les résidents qui fréquentent ce havre de paix.
RÉALISATION DES TRAVAUX
a) Appel d’offres
Le 22 juillet 2020, la Ville a mis en ligne un appel d’offres pour des services professionnels en architecture du paysage et en ingénierie spécialisée. Le projet qui est décrit est cependant toujours identique à celui présenté le 11 avril 2019.
Le 22 octobre 2020, M. André Plante, architecte-paysagiste de la Ville faisait visiter le site en après-midi à un groupe de personnes. Il se peut qu’il s’agissait d’une visite avec ceux qui auraient obtenu le contrat d’appel d’offres tenu en juillet.
b) Affiche
Le 14 août 2020, en prévision des travaux qui seront effectués, une affiche illustrant le futur jardin a été installée sur la clôture du côté de l’avenue Ste-Geneviève qui donne une vue en plongée sur le site. (voir photo)
a) Appel d’offres
Le 22 juillet 2020, la Ville a mis en ligne un appel d’offres pour des services professionnels en architecture du paysage et en ingénierie spécialisée. Le projet qui est décrit est cependant toujours identique à celui présenté le 11 avril 2019.
Le 22 octobre 2020, M. André Plante, architecte-paysagiste de la Ville faisait visiter le site en après-midi à un groupe de personnes. Il se peut qu’il s’agissait d’une visite avec ceux qui auraient obtenu le contrat d’appel d’offres tenu en juillet.
b) Affiche
Le 14 août 2020, en prévision des travaux qui seront effectués, une affiche illustrant le futur jardin a été installée sur la clôture du côté de l’avenue Ste-Geneviève qui donne une vue en plongée sur le site. (voir photo)
Malheureusement, les illustrations sur l’affiche montraient encore le concept présenté le 11 avril 2019, qui ne tient pas compte des ajustements demandés par les citoyens.
L’affiche est soudainement disparue quelques semaines après son installation.
c) Désolation sur le site
Au cours de l’hiver 2021, le site du futur Jardin du Corps-de-Garde est devenu un dépotoir. Des gens se sont amusés à jeter par-dessus la clôture des sacs de recyclage qui se sont éventrés répandant leur contenu sur le sol. (voir photos)
Quelques plaintes ont été faites par des citoyens au service 311, mais la Ville a précisé qu’elle n’avait pas l’intention de ramasser ces déchets.
Ces actes délinquants ne sont pas nouveau. Déjà, en 2020, les archéologues qui travaillaient sur le site avaient dit au CCVQ que tous les jours ils ramassaient des déchets dans leurs fouilles.
Le 22 avril 2021, en cette Journée de la Terre, un ou des citoyen(s) ont placé une affiche sur la clôture du site du Jardin du Corps-de-Garde pour protester contre les déchets qui y sont jetés. (voir photo)
Espérons que ce problème cessera lorsque le jardin sera réalisé.